Art Contemporain - La 17e Biennale de Lyon accorde autant que possible de la place à chaque artiste, à travers des ensembles ou des productions – certaines monumentales – pour permettre aux visiteurs de mieux comprendre la démarche de chacun.
C’est aussi le cas à l’Institut d’art contemporain (IAC), à Villeurbanne, où se tient l’exposition « Jeune création internationale », à partir d’une sélection de dix artistes émergents, une moitié issue de la scène régionale et l’autre de la scène internationale. La scénographie réserve à chaque proposition, très aboutie, une salle entière, et le visiteur passe d’un univers à l’autre. Ainsi la Serbe Nadezda Kircanski (née en 1992) évoque avec presque rien – un mur badigeonné de vert, des assises inconfortables, une plante anémiée, des projections photo – l’atmosphère anxiogène et impersonnelle d’une salle d’attente médicale. L’univers dépouillé de Matthias Odin (1995) raconte sur le mode d’une épure moderniste bricolée sa précarité de sans domicile fixe jalonnée de sculptures domestiques et de compositions hétéroclites nimbées de lumière spectrale. La Maison en bois de lune du duo Jennetta Petch (née en 1996, Royaume-Uni) et Szymon Kula (né en 1994, Pologne), avec son mobilier massif en cuir, en métal et en bois brûlé s’inspire autant de la philosophie de la communauté des shakers que de la vision d’un monde postapocalyptique.
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La jeune garde de la Biennale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : La jeune garde de la Biennale