LYON
Art Contemporain - C’est au fond de la seconde halle que l’on pénètre dans l’œuvre phare de la Biennale de Lyon, The Cave, d’Oliver Beer (né en 1985).
Compositeur de formation, le Britannique a également étudié la théorie cinématographique à la Sorbonne, à Paris. Il s’intéresse aux vibrations sonores de l’architecture, notamment dans son Resonance Project (depuis 2007). Avec The Cave, il a voulu « faire chanter » les grottes préhistoriques aux peintures pariétales, pour nous relier émotionnellement à l’histoire de nos ancêtres. La pièce a été produite grâce au soutien du programme Mondes Nouveaux et de l’aide à projet de la Fondation des artistes. Cette installation immersive se déploie sur deux niveaux. On découvre d’abord huit écrans monumentaux disposés en ellipse. Chaque écran est associé à un chanteur ou une chanteuse dont on suit la descente dans la grotte de Font-de-Gaume (Jean-Christophe Brizard, Eee Gee, Mélissa Laveaux, Mo’Ju, Hamed Sinno, Michiko Takahashi, Rufus Wainwright et Woodkid). Chaque artiste y fait revivre a cappella le souvenir d’une chanson de son enfance. Peu à peu, les voix forment un ensemble symphonique puissant au diapason du site. Frissons garantis. Le second volet, accessible au sous-sol, réunit un ensemble de « Resonance Paintings » (réalisées en soumettant les pigments aux ondes sonores des voix des interprètes), ainsi que les vidéos des entretiens très attachants menés avec chaque chanteur au cours de ce projet.
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Oliver Beer, du fond des âges
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°780 du 1 novembre 2024, avec le titre suivant : Oliver Beer, du fond des âges