Arp, dadaste ou surréaliste ?
Et plus encore ! Car Arp a traversé bien des avant-gardes depuis les années 1910. Il joua un rôle décisif au sein de ces frères ennemis que furent dada et le surréalisme mais conserva une farouche indépendance vis-à-vis de Tristan Tzara et d’André Breton tout en cultivant leur amitié.
Arp, concret et non abstrait
L’artiste lui-même ne goûtait pas vraiment le label « abstrait » et lui préférait la terminologie d’art concret. Ce terme est apparu pour désigner une tendance de l’abstraction revendiquant l’objectivité et l’autonomie de son langage plastique. Theo Van Doesburg disait : « Peinture concrète et non abstraite parce que rien n’est plus concret, plus réel qu’une ligne, qu’une couleur, qu’une surface. »
Arp, poète avant artiste
Autant laisser Arp répondre lui-même : « Si par impossible, j’étais obligé de choisir entre l’œuvre plastique et la poésie écrite, si je devais abandonner, soit la sculpture, soit les poèmes, je choisirais d’écrire des poèmes. »
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Comprendre... l'oeuvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°608 du 1 décembre 2008, avec le titre suivant : Comprendre... l'oeuvre