PARIS
Exposition immersive. Quatre sites menacés ou détruits sont reconstitués en images 3D : Mossoul (Irak), Palmyre et Alep (Syrie) et Leptis Magna (Libye).
Pour chaque site, l’IMA (Institut du monde arabe) présente une vidéo sur écran géant et des éléments de chronologie sur table lumineuse, accompagnés de témoignages. La commissaire Aurélie Clemente-Ruiz choisit « l’émotion plutôt que l’information », et, effectivement, les visiteurs sont happés par les images virtuelles des ruines avant même de connaître le contexte, le tout dans une ambiance sonore dramatique. Si Mossoul et Alep sont assez bien documentés grâce à des archives et témoignages d’habitants, c’est moins le cas pour Palmyre et Leptis Magna : c’est regrettable car le grand public connaît mal Leptis Magna. Au final l’exposition dégage une immense tristesse car aucun être humain n’anime les vidéos 3D, comme si l’IMA avait choisi l’esthétique froide du virtuel plutôt que la réalité du terrain.
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« Cités millénaires » à l’IMA : un voyage désincarné
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Abonnez-vous dès 1 €jusqu'au 10 février 2019, IMA, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°513 du 14 décembre 2018, avec le titre suivant : « Cités millénaires » à l’IMA : un voyage désincarné