LONDRES / ROYAUME-UNI
L’artiste afro-américaine occupera la grande halle dédiée aux installations XXL du 2 octobre 2019 au 5 avril 2020.
Lieu aux dimensions généreuses, la Turbine Hall de la Tate Modern accueille depuis 2000 des installations monumentales réalisés par des grands noms de l’art contemporain. Pour la saison 2019-2020, Kara Walker a été choisie pour succéder à Louise Bourgeois, Bruce Nauman, Anish Kapoor ou Philippe Parreno.
L’artiste new-yorkaise est connue pour son travail de silhouettes à la manière du théâtre d’ombre, à travers lesquelles elle développe un discours poétique sur l’esclavage, la condition des noirs américains, mais aussi sur le genre et la violence. Sa production reste toutefois protéiforme, et l’on ne sait pas encore quel sera son projet pour la Tate.
Kara Walker a déjà réalisé une œuvre monumentale dans une raffinerie désaffectée de Brooklyn. A Subtlety présentait une sphinge gigantesque de 10 mètres de haut et 23 mètres de long, recouverte de sucre blanc, et entourée de petites statues en mélasse. Dénonçant les conditions de travail imposées par l’industrie sucrière et son lien inextricable avec l’esclavage, cette installation avait été particulièrement remarquée.
En octobre 2019, elle occupera les 3 400 mètres carrés de la Turbine Hall, dans le cadre du « Hyundai Commission », une exposition annuelle financée par le constructeur automobile. En 2015, la firme coréenne a signé un partenariat de 5 millions de Livres avec la Tate Modern, finançant ainsi le cycle d’exposition de la Turbine Hall sur 11 ans. Auparavant, c’était la multinationale Unilever qui assumait ce rôle de mécène.
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Kara Walker investira la Turbine Hall de la Tate Modern
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