#Déconfinement - Histoire de l'art

Révisez vos classiques en histoire de l’art : André Derain

Par Le Journal des Arts et L'Œil · lejournaldesarts.fr

Le 20 mai 2020 - 536 mots

Pour vous accompagner durant la période de déconfinement, le magazine d’art L’Œil et Le Journal des Arts s’associent pour vous offrir gratuitement une sélection de leurs meilleurs articles sur un.e artiste, une période clé de l’histoire de l’art ou une aventure esthétique. Aujourd’hui, l’un des artistes précurseurs du XXe siècle, initiateur du Fauvisme et de l’intérêt pour le primitivisme, mais aussi l’un des plus discutés : André Derain (1880-1954).

#Confinement Révisez vos classiques en histoire de l’art : André Derain
Révisez vos classiques en histoire de l’art : André Derain

LÂCHEZ LES FAUVES ! 
Le nom de Derain est rivé à l’épisode du Fauvisme. Durant l’été 1905 à Collioure, en compagnie d’Henri Matisse, André Derain invente une peinture colorée qui fera hurler la critique au Salon d’Automne de la même année… et entrer l’artiste dans l’histoire de l’art.
À voir : « Le Fauvisme sur Museum TV, avec Isabelle Manca »

REDÉCOUVRIR DERAIN
En 1994, la rétrospective Derain organisée par le Musée d’art moderne de la Ville de Paris remettait à l’honneur le peintre en soulignant la cohérence d’un parcours qui échappait, jusqu’alors, à toute vision unifiée de l’art. Ces deux articles, publiés dans Le Journal des Arts avant et pendant l’exposition, appelaient à redécouvrir l’artiste sous un jour nouveau.
À lire : « La résurrection d’André Derain » et « Derain et le trouble moderne » 

LES BAIGNEUSES
Peintes et exposées au Salon des indépendants en 1907, les Baigneuses de Derain contiennent le souvenir des influences multiples subies par le peintre autant qu’elles portent en elles le germe des ruptures à venir chez Picasso et Matisse. « La toile est un coup de poing et d’éclat qui laisse le critique Louis Vauxcelles chancelant : “Des marbrures cézaniennes verdoient sur le torse des baigneuses enfoncées dans une eau terriblement indigo”, rappelle cet article d’analyse paru dans le magazine d’art L’Œil en 2017.
À lire : « Les baigneuses d’André Derain »

LES ANNÉES EXPÉRIMENTALES 
En 2017, le Centre Pompidou consacrait un accrochage à la période 1904-1914 de Derain, la seule considérée comme importante chez l’artiste par la doxa. Une période qui, malgré tout, ne parvient ici pas à convaincre le critique du Journal des Arts qui reste perplexe devant ce qu’il appelle « une avant-garde polymorphe », entre invention et régression.
À lire : « Les années expérimentales d’André Derain »

DERAIN SCULPTEUR
André Derain peintre… mais aussi sculpteur. À l’instar de Matisse, l’artiste a consacré à la sculpture une attention permanente de 1906 à sa disparition en 1954, de sorte, explique l’auteur de cet article, « qu’on peut en appréhender les actes au regard des préoccupations et des recherches esthétiques qui rythment le développement de son œuvre peinte ».
À lire : « Derain, le sculpteur »

CE DERAIN QUI DÉRANGE
En 1941, une photographie prise gare de l’Est montre un groupe d’artistes, peintres et sculpteurs, prêts à monter dans le train pour un voyage en Allemagne. À côté d’officiels portant l’uniforme nazi, sont présents Despiau, Dunoyer de Segonzac, Friesz et les patriarches Vlaminck, Van Dongen et… Derain. Cette image, associée au précédent « retour à l’ordre » en peinture de Derain, vaudront chers à l’artiste qui passera ensuite par une longue période de purgatoire. Publié dans L’Œil en 2015, ce long et passionnant entretien de Michel Charzat, biographe de Derain, remet en perspective la lecture de l’histoire.
À lire : « Michel Charzat : J’ai retrouvé le fils caché de Derain »

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