NEW YORK / ÉTATS-UNIS
Warren Kanders, le vice-président du conseil d’administration du musée était visé pour ses liens avec le marché de l’armement.
Point final de l’affaire « Warren Kanders », cet administrateur du Whitney Museum ayant des intérêts dans le marché de l’armement et dont de nombreux acteurs exigeaient le départ. Après plusieurs lettres ouvertes, des manifestations orchestrées dans l’enceinte du musée new-yorkais et, plus récemment, 7 boycotts de la biennale, Warren Kanders a démissionné.
« La campagne menée à mon encontre et celle de ma compagnie a menacé le travail du Whitney […] j’ai rejoint les équipes du musée pour le faire prospérer. Je refuse de participer, même involontairement, à son avilissement » a indiqué Warren Kanders dans sa lettre de démission.
Le puissant homme d’affaires avait rejoint le conseil d’administration du Whitney Museum en 2006. Les dons qu'il a versés à l'établissement sont estimés à 10 millions de dollars. Son épouse Allison, qui co-présidait le comité de peintures et de sculptures du musée, a également quitté sa fonction.
Warren Kanders était sous le feu des critiques en novembre dernier, lorsque des médias américains avaient dévoilé que du gaz lacrymogène utilisé contre des demandeurs d’asile à la frontière américano-mexicaine en 2018 avait été produit par une de ses compagnies, Safariland.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Sous le feu des critiques, un trustee du Whitney Museum démissionne
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €