LONDRES / ROYAUME-UNI
La Première ministre britannique a rejeté lors d'une interview télévisée les suggestions d’accord avec la Grèce.
« Je n'y suis pas favorable ». C’est par cette phrase lapidaire que la nouvelle Première ministre britannique Liz Truss a répondu à la question d’un journaliste de la chaîne de télévision GB News concernant la restitution des marbres du Parthénon, sujet de querelle entre la Grèce et le Royaume-Uni depuis les années 1980.
La position de Mme Truss la met en désaccord avec George Osborne, le président du British Museum, qui s’était dit favorable à un deal avec la Grèce sur le sujet il y a de cela quelques mois.
Sa déclaration ne manquera pas de décevoir la Grèce qui a intensifié sa campagne pour le retour des marbres antiques. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a ainsi confié récemment dans une interview publiée par le Sunday Times que la Grèce tente de chercher à conclure un accord avec Liz Truss sur le retour des sculptures à Athènes. « À un moment où Mme Truss cherche à renforcer sa crédibilité et où le Royaume-Uni est en quelque sorte accaparé en termes d'image globale par les funérailles [de la reine], ce serait un geste fantastique, et c'est ce que je lui dirai », a déclaré Mitsotakis au journal britannique.
Le Premier ministre grec a également fait part de sa conviction, basée sur les discussions tenues entre les deux hommes lorsque Charles III était encore Prince de Galles, que le nouveau roi est favorable à l'initiative de réunir en Grèce les marbres du Parthénon, même s’il sait que celui-ci devra rester neutre sur la question en raison de sa position. Il a également rappelé que le sentiment au Royaume-Uni sur le sujet était de plus en plus favorable à la restitution des marbres.
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Liz Truss opposée à la restitution des marbres du Parthénon
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