Deux hommes se rencontrent grâce à une femme. L’histoire, banale, pourrait être la trame d’un roman.
Le premier est journaliste à Combat avec Camus et deviendra écrivain, le second l’un des plus grands photographes du XXe, Roger Grenier a grandi à Pau, où il a connu Gilberte, qu’il fait embaucher à l’hebdomadaire Volontés, lorsqu’elle arrive à Paris après la Libération. Un jour, il l’envoie chercher une photo chez Brassaï, lequel bientôt l’épouse. Une amitié naît, qui durera jusqu’à la mort du photographe en 1984. Inédite, leur correspondance à partir de 1950 raconte ces années, reproductions de lettres, cartes postales, photographies et coupures de presse à l’appui. Quotidien, météo, santé, voyages, projets de publications et expositions, passion pour Proust… la vie de Brassaï, ami de Picasso et Henry Miller, défile au fil des rencontres dans tous ses détails, avec humour, générosité. Des archives précieuses.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Dialogue entre Brassaï et Roger Grenier
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €BRASSAI ET ROGER GRENIER, Correspondance 1950-1983, coll. Blanche éd. Gallimard 216 p., 28 €
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°482 du 23 juin 2017, avec le titre suivant : Dialogue entre Brassaï et Roger Grenier