Laurent Vallet est directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC). L’IFCIC a lancé en 2014 un fonds (FARGA), qui accorde des prêts aux galeries souhaitant se développer. Il garantit aussi les prêts de galeries auprès des banques.
En quoi le Fonds d’avance remboursable aux galeries d’art (FARGA) est-il innovant ?
Le métier de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) est de faciliter l’accès au crédit des entrepreneurs de la culture, comme pour toute TPE qui veut se développer. Aux côtés des aides destinées aux artistes ou aux institutions, le FARGA, doté par le ministère de la Culture, reconnaît ainsi les galeries comme des acteurs essentiels du marché. Notre rôle est également de sensibiliser les banques à l’économie du secteur.
D’où est venue l’idée du FARGA ?
À ma connaissance, notre dispositif est unique en son genre en Europe – et peut-être dans le reste du monde. Nous nous sommes inspirés de nos autres dispositifs en faveur des TPE du secteur de la culture, comme les jeunes créateurs de mode ou les librairies indépendantes.
Comment jugerez-vous de la qualité de votre dispositif ?
Un critère de réussite sera la capacité des bénéficiaires à rembourser les avances consenties, grâce au développement de leur activité. Cela signifiera que les galeries bénéficiaires auront signé de nouveaux artistes prometteurs ou gardé ceux qu’elles soutiennent depuis longtemps et qui seraient tentés d’aller chercher ailleurs plus de moyens.
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3 questions à Laurent Vallet, directeur général de l’IFCIC
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°428 du 30 janvier 2015, avec le titre suivant : 3 questions à Laurent Vallet, directeur général de l’IFCIC