Diplômée d’histoire contemporaine, Marie Deniau est consultante indépendante spécialisée dans l’analyse de projets et de politiques culturels notamment dans les champs des arts plastiques et du spectacle vivant. Elle intervient à l’université Paris 8, ainsi qu’à l’université d’Evry.
L’aide à la création s’est-elle figée ces dix dernières années ?
Les politiques publiques actuelles sont le reflet de la priorité donnée à l’offre culturelle, notamment les événements et les équipements. Il faudrait s’interroger plus avant sur l’idée d’une politique de la demande.
Pourquoi aujourd’hui ?
Il a d’abord fallu consolider l’existant et faire connaître la variété des actions. Les nouvelles missions du CNAP ou de l’IFCIC (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles) enrichissent le dispositif, mais on raisonne à mon sens encore trop à l’échelle nationale. Il faut penser européen.
Quels sont les grands enjeux de l’aide à la création, d’ici 2020 ?
Il faut être plus prospectif, réfléchir à l’international. Avant de questionner la place de la France sur le marché de l’art mondial, favorisons les coopérations et les mobilités afin de fortifier la création française. L’autre grand enjeu réside dans le partage de l’information : les collectivités réinventent parfois la roue dans leur coin, quand un effort de recensement et d’évaluation, centralisé, serait très utile.
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3 questions à Marie Deniau, consultante
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°428 du 30 janvier 2015, avec le titre suivant : 3 questions à Marie Deniau, consultante