GENÈVE / SUISSE
GENÈVE (SUISSE) [25.11.16] – A la veille du jubilé de la Réforme et des célébrations prévues en 2017, Gabriel de Montmollin a été nommé directeur du Musée International de la Réforme de Genève. L’institution avait dans un premier temps décidé de ne pas replacer la directrice sortante, Isabelle Graesslé.
Gabriel de Montmollin a été nommé directeur du Musée international de la Réforme (MIR) et prendra ses fonctions en janvier 2017, rapporte la Tribune de Genève. Contrairement à ce qu’avait annoncé dans un premier temps la fondation qui gère le MIR, la directrice sortante Isabelle Graesslé sera donc bien remplacée.
Ce n’est pas un inconnu qui a été choisi puisque le Genevois travaille depuis déjà neuf mois sur la célébration des 500 ans de la Réforme au musée genevois (en 2017, les protestants fêteront les 500 ans de la Réforme). Après la démission d’Isabelle Graesslé en février dernier, le conseil de fondation avait décidé de nommer un directeur administratif et financier (André Wavre) ainsi qu’un chef de projet pour le jubilé de la Réforme 2017, en l’occurrence Gabriel de Montmollin, en lieu et place d’un directeur.
Après avoir été délégué au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), directeur du Centre social protestant puis directeur des éditions protestantes Labor et Fides pendant vingt ans, Gabriel de Montmollin assurait ponctuellement le commissariat d’expositions.
Questionné sur les orientations qu’il compte donner au musée genevois, le nouveau directeur a déclaré à la TDG : « L’exposition pour le jubilé, dont je suis le commissaire, servira de laboratoire pour essayer un certain nombre de choses. Ensuite, nous pourrons réfléchir à la manière de faire évoluer le musée tout en soignant ses acquis. En dix ans, il a fait ses preuves. »
Le Musée international de la Réforme (MIR) a ouvert en 2005, à deux pas de la Cathédrale Saint Pierre, au sein de la Maison Mallet, une demeure construite en 1723 par des descendants de réfugiés huguenots sur l'emplacement de l'ancien cloître de Saint-Pierre où les Genevois avaient adopté la Réforme en mai 1536. S’appuyant sur une collection d’environ 615 objets (tableaux, gravures, livres, manuscrits et médailles), le musée retrace sous un angle culturel l’histoire de la Réforme, née de la protestation de l’allemand Luther en 1517 et reprise par Calvin à Genève en 1536. Depuis cet été, le musée conserve en dépôt deux tableaux de Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553) d’une collection privée. L’un représente Martin Luther (1530), l’autre Philipp Melanchthon.
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Gabriel de Montmollin prend la direction du Musée de la Réforme de Genève
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Abonnez-vous dès 1 €La Maison Mallet et Cathédrale Saint-Pierre © courtesy Musée international de la Réforme (MIR), Genève / Photo Lightmotif - Christophe Blatt