PARIS [15.01.14] – Réuni le 9 janvier à Paris, le Comité des biens français du patrimoine mondial a recommandé l’inscription des plages du débarquement de 1944 ainsi que les paysages et sites de mémoire de la guerre de 1914-1918 et la Ville de Metz sur la liste française, sur une liste préparatoire indicative du patrimoine de l’Unesco.
Les experts du Comité des biens français du patrimoine mondial réunis le 9 janvier à Paris ont donné un avis favorable à trois candidatures dans la catégorie des biens culturels. Les plages du débarquement du 6 juin 1944, « les paysages et sites de mémoire de la guerre de 1914-1918 » et la Ville de Metz pourraient rejoindre la liste indicative, prélude à toute inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce processus complexe débute par une inscription sur la liste indicative française, première étape engageant l’approfondissement des dossiers inscrits, supervisé par le Comité des biens français du patrimoine mondial. Créé en 2004 sous l’égide du ministère des Affaires étrangère, du ministère de la Culture et du ministère de l’Ecologie, ce comité réunit les représentants des administrations concernées et des experts du patrimoine nommés à titre personnel. Il supervise les dossiers à présenter et veille au suivi des biens inscrits.
Avec la disparition en 2011 du dernier poilu, et celle, progressive des vétérans de 1939-1945, la Région Basse-Normandie recherche activement à faire inscrire les plages du débarquement au patrimoine de l’humanité de l’Unesco afin de faire perdurer leur fréquentation touristique. Elle a lancé une campagne de mobilisation « Liberté, j’inscris ton nom » afin de soutenir le projet.
Regroupés dans l'association "Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre", les départements du Nord et du Nord-est tentent également de faire inscrire les sites de la guerre de 1914-1918 au patrimoine mondial de l’Unesco, dans le but de pérenniser la mémoire du conflit. Cette inscription favoriserait le développement économique et touristique des régions concernées.
Enfin, la ville de Metz renouvelle sa candidature après la demande non-aboutie de 2009. Cette démarche est associée à l’extension du secteur sauvegardé de la ville, le Quartier impérial. Né de la volonté de l’empereur Guillaume II - autour de l’immense gare ferroviaire, construite de 1905 à 1908 sur plus de 3000 pilotis – il présente, de l’art néo-roman à l’art déco ou au Jugendstil, toutes les tendances architecturales de la Belle Epoque. La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti figure en seconde position sur la liste du maire sortant, Dominique Gros, candidat à sa réélection.
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Trois nouveaux candidats français au patrimoine mondial de l’Unesco
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