La démolition de la halle de Fontainebleau, qui doit commencer le 23 septembre par décision du maire, Frédéric Valletoux, mobilise ses défenseurs.
FONTAINEBLEAU - Tandis qu’une journée d’action, rassemblant de grands prix de l’architecture, est prévue sur place le 22 septembre pour s’opposer à la destruction de ce bâtiment conçu en 1936 par Nicolas Esquillan, Bruno Grandjean, qui devrait être candidat aux municipales de 2014, projetait de former un recours contentieux et suspensif devant le tribunal administratif de Paris pour contester la décision du ministère de la Culture d’abroger en juillet l’instance de classement de l’édifice posée en mars 2013.
Selon Vincent Berjot, directeur général des Patrimoines, le ministère craint de devoir dédommager les prestataires des travaux de réaménagement de la place de la halle en revenant sur un permis de démolir avalisé en 2012 par un architecte des Bâtiments de France pour déboucher la vue sur un bâtiment inscrit du XVIIe siècle. Bernard Bruche, ancien adjoint, a quant à lui déposé un référé au tribunal administratif de Melun le 28 août pour contester la démolition voulue par le maire, qu’il déclare illégale, le déplacement de la halle, utilisée par des commerçants, n’ayant pas, selon lui, fait l’objet d’une délibération en conseil municipal.
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Recours pour la halle Esquillan
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°397 du 20 septembre 2013, avec le titre suivant : Recours pour la halle Esquillan