Musée - Royaume-Uni

Les musées britanniques ne pourront rouvrir que le 17 mai

Par Marion Pedram · lejournaldesarts.fr

Le 26 février 2021 - 314 mots

ROYAUME-UNI

Boris Johnson a annoncé un plan de déconfinement progressif commençant avec les écoles le 8 mars prochain.

Dôme couvrant le parvis du British Museum. Londres, Royaume-Uni. 2009
Dôme couvrant le parvis du British Museum. Londres, Royaume-Uni. 2009

Salles de sport, salons de coiffure et galeries commerciales seront autorisés à rouvrir le 12 avril, mais les musées demeureront portes closes jusqu’au 17 mai, a annoncé le gouvernement britannique.

Si le recul de l’épidémie au Royaume-Uni s’avère notable, avec 163 nouveaux cas (en moyenne sur 7 jours) fin février (pour 1 million d’habitants) contre 881 en janvier, le plan de déconfinement reste prudent.

Il est divisé en quatre grandes étapes : le 8 mars, les écoles réouvrent ; le 12 avril, c’est au tour des « commerces non-essentiels » et des terrasses ; puis le 17 mai, les lieux culturels et autres « divertissements en lieux clos » pourront rouvrir, et enfin le 21 juin devrait correspondre à la levée totale des restrictions, incluant même la réouverture des boîtes de nuit.

Considérés comme plus risquée d’un point de vue des contaminations, la réouverture des lieux fermées dont font partie les musées, cinémas, salles de spectacles, restaurants et saunas est autorisée très tardivement.

Une annonce qui a immédiatement déclenché le mécontentement du milieu culturel britannique, raillant une décision incohérente qui met dans le même sac musées et saunas. Les musées sont fermés depuis décembre. Rebecca Salter, directrice de la Royal Academy of Arts, qualifie ainsi cette décision d’« insensée », et Sharon Heal, directrice de la Museums Association appelle le gouvernement à repenser ces mesures qu’elle juge illogiques, rapporte The Guardian. Pour elle, si les musées correspondent bien à la catégorie de « lieux de divertissement en salle », les mesures de distanciation sociale y sont pourtant plus facilement applicables que dans les commerces ou les salles de sport. 

Si beaucoup d’acteurs culturels sont frustrés, la plupart s’accordent toutefois à dire qu’avoir enfin une date de réouverture vers laquelle se projeter remet du baume au cœur. 
 

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