Le temple d’Angkor Vat, au Cambodge, aurait été bâti sur un site occupé au moins 300 ans avant la construction du célèbre monument, selon l’archéologue britannique Elizabeth Moore, qui a travaillé à partir d’observations aériennes. Cette découverte, en repoussant de trois siècles le début de l’implantation humaine à Angkor Vat, “change de façon radicale la chronologie acceptée jusqu’ici”. Avant le IXe siècle, il existait “une des plus grandes cités anciennes” qui, sur plus de 1 000 ans a couvert une surface équivalente à Los Angeles. La population a même pu atteindre un million d’habitants. Les photos, prises grâce à un avion de la Nasa doté de radars permettant de déceler les bâtiments sous la végétation, ont également fait apparaître au nord-ouest d’Angkor Vat, sur une petite élévation, “les restes de quatre ou six temples et des structures datant d’avant Angkor”.
2 000 papyrus de l’époque gréco-romaine ont été découverts par des archéologues canadiens dans les ruines d’une cité romaine construite voilà dix-sept siècles, dans le désert occidental de l’Égypte. Ces papyrus écrits en latin, grec et démotique – forme tardive des hiéroglyphes utilisée jusqu’à la période romaine –, comprennent d’importants et rares manuscrits chrétiens, ainsi que des contrats de mariage ou des accords commerciaux qui éclairent la vie quotidienne de l’époque.
Neuf icônes volées dans des églises chypriotes, à la suite de l’occupation turque du nord de l’île en 1974, ont été découvertes chez Seraphim Dritsoula, un galeriste munichois, qui les tenait d’un marchand d’art turc. Début décembre, la police allemande avait déjà mis la main, dans la région de Munich, sur une véritable cache aux trésors renfermant fresques, mosaïques, icônes et autres œuvres d’art, vraisemblablement volées dans des églises chypriotes.
Une stèle de marbre antique de deux mètres de haut, sur laquelle figure la tête d’Evpolis, auteur comique rival d’Aristophane, a été mise au jour dans le centre d’Athènes. Elle date probablement du premier siècle av. J.-C. et porte l’inscription “EVPOLIC” en latin. Il s’agit du premier portrait identifié de cet auteur comique, qui a vécu de 446 à 411 av. J.-C. Il avait écrit dix-sept pièces satiriques, dont aucune n’a été conservée intégralement. La stèle d’Evpolis a été découverte tout près de l’endroit où avait été trouvée, en avril, celle du philosophe stoïcien Chrysippe (IIIe siècle av. J.-C.).
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°55 du 27 février 1998, avec le titre suivant : Les brèves : Neuf icônes volées, la découverte de 2 000 papyrus de l’époque gréco-romaine ...