PARIS [27.05.11] – La Fondation Simone et Cino del Duca vient d’attribuer son Prix d’archéologie 2011 à l’Ecole française d’Extrême-Orient pour son centre de Siem Reap. Situé au Cambodge, ce dernier est un acteur majeur de la restauration des monuments angkoriens.
Chaque année, le Prix d’archéologie de la Fondation Simone et Cino del Duca récompense une mission archéologique française pour sa contribution à la préservation du patrimoine mondial. Cette année, le Prix d’archéologie 2011 a été remis au centre de l’Ecole française d’Extrême-Orient situé à Siem Reap, au Cambodge, pour ses travaux de recherche, de restauration et de valorisation du site d’Angkor.
Le Grand Prix d’archéologie del Duca a été fondé en 1969 par la veuve du philanthrope italien Cino del Duca (Quant à la fondation, celle-ci a été créée par Simone del Duca en 1975. Depuis la disparition de cette dernière en 2005, la fondation est abritée par l’Institut de France. Le prix d’archéologie est donc désormais décerné sur proposition et après décision de l’Académie des inscriptions et des belles-lettres, laquelle figure parmi les cinq académies que regroupe l’Institut. Sa remise s’effectue traditionnellement le deuxième mercredi de juin, comme les autres Grands Prix des diverses Fondations.
L’Institut de France et la Fondation Simone et Cino del Duca ont pour missions respectives de permettre le rayonnement des arts et de favoriser l’enrichissement du patrimoine. Aussi, leur prix d’archéologie et sa dotation de 200 000 euros représentent-ils un acte important de mécénat moderne. Cette année, le centre de l’Ecole française de l’Extrême-Orient de Siem Reap pourra poursuivre ses projets pour la conservation d’un patrimoine archéologique majeur. Mais, cette distinction permettra également de renforcer une coopération historique entre la France et le Cambodge.
L’Ecole française de l’Extrême-Orient apparaît en 1900 à Hanoi. Elle remplace alors la Mission archéologique d’Indochine qui avait justement été créée sous l’influence des Orientalistes de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, à Saigon en 1898. L’idée première était d’encourager la recherche en pays asiatique et de protéger le patrimoine indochinois. L’Ecole française de l’Extrême-Orient s’installe à Paris en 1968 et quitte le Cambodge en 1975. En 1992, après le départ des armées du Viêt-Nam et l’arrivée des forces de l’ONU, elle reprend les chantiers cambodgiens d’Angkor qu’elle avait dû abandonner face aux Khmers rouges. Le centre de Siem Reap travaille depuis en partenariat avec l’autorité cambodgienne de gestion du site. Toutefois, les travaux d’Angkor sont largement financés par le ministère français des Affaires étrangères.
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Le Grand Prix d’archéologie 2011 récompense l’Ecole française d’Extrême-Orient pour l’un de ses centres cambodgiens
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