PARIS
Outre le général Georgelin, plusieurs personnalités ont été nommées dans les diverses instances du nouvel établissement.
L'établissement public « chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame » est entré en fonction le 1er décembre avec pour objectif la restauration de la cathédrale gothique victime d’un effroyable incendie en avril dernier. La première réunion du conseil a eu lieu mardi.
Le général Jean-Louis Georgelin, ancien chef d’Etat-Major des armées, a été choisi pour assurer la direction de l’établissement, composé d’une quarantaine de membres choisis par ses soins. Il dispose d’un grand pouvoir de décision : il est non seulement chargé de la direction du personnel mais aussi de la gestion du budget, de la conclusion des contrats et de l’organisation des réunions d’information avec commerçants et riverains.
Le Journal officiel a aussi confirmé la nomination de l’ingénieur général de l’armement Philippe Jost en tant que directeur adjoint. Ancien élève de l’Ecole polytechnique et diplômé de l’Ecole nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA), Philippe Jost a servi dans l’armée de l’air avant de devenir adjoint au directeur du budgets, des plans et de la gestion de la direction générale pour l’Armement (DGA). Il a aussi été membre du conseil d’administration de la société DCN Développement, du Commissariat à l’énergie atomique et de GIAT Industries.
Le conseil d’administration comprend six représentants de l'Etat dont le préfet d'Ile-de-France, la maire de Paris (ou son représentant), l'archevêque de Paris (ou son représentant), trois « personnalités qualifiées, françaises ou étrangères » et un représentant des personnels.
Ces « personnalités qualifiées » ont été choisies pour leur expérience dans les domaines de compétences de l'établissement. On compte l’ex-ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel, le haut fonctionnaire Bruno Racine, ancien directeur de la Bibliothèque Nationale de France, et Jean-Pierre Weiss, chargé depuis 2007 de la direction de l’établissement public du Palais de Justice.
L’établissement public comprend également un conseil scientifique, un comité d’établissement et un comité des donateurs et se devra de « nouer des contacts utiles avec les milieux scientifiques, artistiques, du patrimoine et de l'architecture en France et à l'étranger ». Les membres du conseil scientifique ont été choisis pour leur expertise dans les secteurs des « monuments historiques, de l'archéologie, de l'histoire, de l'histoire de l'art, de l'ingénierie, des sciences et techniques et des matériaux ». Leurs noms seront connus par un prochain arrêté du ministère de la Culture.
Un communiqué précise les priorités d'action à court terme de l’établissement : le démontage de l'échafaudage sinistré, le lancement et la conduite des études de restauration, l'organisation de premières actions de médiation culturelle et de valorisation des métiers du patrimoine, la préparation avec la Ville de Paris de l'aménagement de l'environnement de la cathédrale.
Un rapport annuel d’activité sera établi, soumis pour approbation au conseil d’administration et communiqué au ministre de la Culture qui le rendra public.
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La gouvernance de l’établissement public Notre-Dame se met en place
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