FRANCE [16.06.17] - Consciente que l’archéologie reste une discipline de spécialistes, la 8e édition des Journées nationales d’archéologie, qui a lieu ce week-end les 16, 17 et 18 juin, se donne pour mission de rendre l’archéologie plus accessible au grand public.
L’édition 2017 des Journées nationales d’archéologie commence ce vendredi 16 juin et est inaugurée par la visite de la ministre de la Culture Françoise Nyssen sur le site archéologique du Cailar, dans le Gard. Durant tout le week-end, il sera proposé, dans toute la France, des visites et activités avec pour fil rouge « l’ouverture à tous les publics ». En effet, si près de 1 200 manifestations sont prévues à cette occasion et ce, dans plus de 650 lieux différents, la plupart proposeront des productions audiovisuelles sous-titrées, une documentation adaptée aux personnes malvoyantes ou des visites en Langue des Signes Française (LSF) sur certains chantiers archéologiques. Ce vendredi est par ailleurs consacré aux visites de scolaires : les enfants qui le souhaitent pourront participer à des ateliers ou visites conçus spécialement pour eux.
Se donnant pour mission de sensibiliser le plus large public « à la richesse du patrimoine archéologique, aux résultats de la recherche et aux différentes disciplines et méthodes », cette 8e édition multiplie les médiations diverses et variées. Comme les années précédentes, des « villages archéologiques » sont répartis sur l’ensemble du territoire et permettent aux visiteurs de rencontrer des archéologues, spécialistes ou chercheurs dans le cadre d’ateliers pédagogiques.
Pour la première fois depuis la mise en place de ces journées, Paris a créé un « village de l’archéologie » aux Archives Nationales où sont proposés des ateliers « découverte des métiers de l’archéologie » (atelier « Mille et un tessons » ou « Les squelettes nous parlent »…) mais aussi un jeu de piste « dans le Paris médiéval » ou encore des circuits découvertes du « Paris d’hier et d’aujourd’hui ». A la Crypte archéologique de l’Île de la Cité le public pourra prendre part à différentes animations dont une présentation des costumes de combat des gladiateurs. Le Musée du Louvre propose quant à lui des visites (gratuites) de ses collections d’art antique. Ainsi, comme l’année passée, 12 lieux parisiens proposent des événements pour ces journées nationales d’archéologie (une carte interactive les répertorie tous).
Les sites et musées en région ne sont pas en reste : au Musée gallo-romain de Lyon le public est invité à visiter les réserves et à s’essayer aux fouilles archéologiques, le Musée de la Corse à Corte propose de découvrir les armes et les instruments de la préhistoire et de participer à un quizz sur l’Antiquité, quant au Musée d’histoire de Marseille, il y sera expliqué comment on s’alimentait à la Préhistoire.
Autant d’activités qui visent à montrer que l’archéologie est une discipline vivante s’adressant à tous. Une discipline qui n’a de cesse de se renouveler, également. Les révélations archéologiques récentes renseignent, en effet, de mieux en mieux sur l’histoire passée jusqu’à parfois remettre en cause des certitudes d’experts. Ce fut le cas à Uzès où, lors d’une fouille préventive, des archéologues ont découvert des vestiges, dont une mosaïque, qui remettraient en cause le postulat selon lequel l’ensemble de la ville médiévale serait construite sur les vestiges d’une ville romaine.
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La 8e édition des Journées nationales d’archéologie se veut plus accessible
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Abonnez-vous dès 1 €Affiche de la 8e édition des journées nationales de l'archéologie - Photo journees-archeologie.fr