Après 33 ans de bons et loyaux services, Christophe Leribault quitte les musées de la capitale pour s’assoir sur le trône convoité de Versailles.
Malgré son air d’éternel jeune homme sympathique, le sémillant conservateur peut en effet s’enorgueillir d’une longue et remarquée carrière dans les plus belles maisons parisiennes, de Carnavalet à Orsay. En passant évidemment par le Petit Palais qu’il a transfiguré pour en faire un des sites les plus courus de la Ville Lumière. Une marque même, avec ses expositions signatures qui portent une attention particulière au public et accordent une belle place à l’innovation.Ce souci de l’expérience de visite a d’ailleurs guidé ses actions au gouvernail des Musées d’Orsay et de l’Orangerie. Malgré un mandat bref, il a en effet impulsé de nombreux chantiers : rénovation du musée, refonte de l’accrochage et réactualisation du discours scientifique, mais aussi la concrétisation du projet longtemps repoussé du Centre de ressources et de recherche. Celui qui était arrivé à Orsay dans le contexte difficile du Covid a également relevé le défi de reconquérir le public et s’est même offert le luxe de pulvériser les records de fréquentation avec une exposition « Van Gogh » frôlant les 800 000 visiteurs à Orsay et le sacre de Modigliani qui a vu défiler 452 000 personnes à l’Orangerie. Symboliquement, les derniers projets qu’il a pilotés dans le temple du XIXe siècle sont l’ouverture conjointe d’une exposition exigeante sur la naissance de l’impressionnisme et d’une expérience de réalité virtuelle sur ce sujet. Le parfait résumé de son crédo.
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Christophe Leribault, président de l’établissement public du château de Versailles
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°774 du 1 avril 2024, avec le titre suivant : Christophe Leribault, président de l’établissement public du château de Versailles