Charles Personnaz a pris ses fonctions à l’Institut national du patrimoine

Tout comme son prédécesseur Philippe Barbat, Charles Personnaz prend la tête d’un établissement culturel la quarantaine à peine passée. En revanche, si l’un et l’autre sont passés par l’ENA, Charles Personnaz n’est pas conservateur du patrimoine.

A sa sortie de l’ENA en 2004, il entre au ministère de la Défense …. pour diriger le bureau « Musée » de la direction du patrimoine, des musées et des archives.  Son profil le fait repérer par Jean-François Hebert, très impliqué dans le projet de Musée d’Histoire de France voulu par l’ancien président Nicolas Sarkozy.

En 2009, il est l’un des co-auteurs du rapport d’expertise commandé par le Président et un an plus tard il dirige l’association de préfiguration, présidée par l’actuel patron de Fontainebleau. L’arrivée de la gauche au pouvoir met fin au projet de musée et il se retrouve à la Cour des comptes.

De cette aventure et de ses contacts avec l’administration de la Culture, il en retire un livre au titre polémique :  Sauver la rue de Valois ?, coécrit avec Emmanuel Pénicaut et préfacé par François-Xavier Bellamy, actuelle tête de liste (LR) pour les élections européennes.

Mais Charles Personnaz n’est pas uniquement préoccupé de sauver la rue de Valois. Il veut aussi sauver les Chrétiens d’Orient. Il vient de remettre un rapport en ce sens à Emmanuel Macron qui le lui avait commandé. C’est aussi un historien de l’art, passionné par la Grèce antique et moderne. Il a publié deux ouvrages sur le sujet, Alexandre le Grand ou La Grèce aux confins du monde et Venizélos : le fondateur de la Grèce moderne.

Ses multiples expériences et centres d’intérêt l’ont bien préparé à diriger « l’école » des conservateurs et restaurateurs.