Audrey Chaix à la tête du Musée de la Grande Guerre

Audrey Chaix (38 ans) a été nommée directrice du Musée de la Grande Guerre à Meaux. Elle y occupait, depuis 2021, le poste de responsable du service développement. A la tête de l’un des plus grands musées de l’Europe sur la Guerre 14-18, elle remplace Elena Le Gall.  

Diplômée de l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication, aussi appelée le Celsa – Sorbonne Université, Audrey Chaix commence sa carrière en tant qu’assistante en communication pour Lille 3000.  

Puis elle devient responsable de la communication de l’office du tourisme et des congrès de Lille. Elle y reste cinq ans avant d’intégrer la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale comme directrice de la communication. Elle rejoint alors l’équipe de communication de la Commonwealth War Graves Commission, chargée de l’identification et de l’entretien des tombes des soldats du Commonwealth morts sur le sol français pendant les deux guerres mondiales. Et enfin, en 2021, elle entre au musée de Meaux. 

A la tête du musée, elle continuera d’œuvrer pour son développement. « Les projets à venir, notamment l’implantation de wagons de la Première Guerre mondiale dans le parc du musée, la construction d’un bâtiment pour accueillir les groupes scolaires dans de meilleurs conditions et la création d’une tranchée pédagogique à ciel ouvert sont autant de nouveaux leviers pour l’attractivité du musée, en plus de la programmation culturelle foisonnante et des expositions qualitatives qui font déjà la réputation de cet équipement », dit-t-elle dans un communiqué. 

Inauguré par l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy le 11 novembre 2011, à l’occasion du 93e anniversaire de l’armistice, le Musée de la Grande Guerre retrace l’histoire civile et militaire de la Première Guerre mondiale. Et ce avec plus de 70 000 objets (costumes, articles de presse, armements, œuvres d’art, photographies, lettres…) qui, pour bon nombre d’entre eux (50 000 objets), proviennent de la collection de l’historien Jean-Pierre Verney.