S’il est un art dont on ne peut mettre en doute la « jeunesse », c’est bien le jeu vidéo. Celui-ci n’est apparu qu’au début des années 1970, à la faveur des innovations technologiques ayant permis de rendre interactives les images animées.
Du mythique Tetris au non moins célèbre Super Mario Bros., de Pac-Man aux Sims, de Pokémon à Tomb Raider ou StarCraft, cette exposition baptisée « Game Story, une histoire du jeu vidéo » déploie, dans la galerie sud-est rouverte du Grand Palais et en un parcours chronologique, quarante années de créativité répondant à un maître mot : « i-n-t-e-r-a-c-t-i-v-i-t-é. »
Manettes et écrans à disposition du public
Les différentes phases de la courte histoire du jeu vidéo prennent évidemment appui sur les avancées progressives offertes par la technologie. On navigue ainsi entre la simplicité basique, pour ne pas dire naïve, des premiers jeux vidéo – qui se souvient de Tennis for Two, ces deux rectangles blancs qui figuraient deux raquettes et se renvoyaient la balle, chaque coup étant souligné par un « bip » strident ? – et la complexité des nouveaux programmes – images haute définition, détection des mouvements (console Wii de Nintendo) –, générant aujourd’hui des esthétiques de jeu quasiment cinématographiques. Outre la saga de la bataille que se livrent les différents fabricants de consoles – Sony (Playstation), Nintendo, Sega, Microsoft (Xbox)… –, les jeux ici exhibés le sont avec des univers ou des œuvres qui les ont influencés : films, films d’animation, bandes dessinées franco-belges, comics américains, mangas japonais… Mieux : des manettes et des écrans d’époque sont à la disposition des visiteurs. Avis aux nostalgiques !
« Game Story. Une histoire du jeu vidéo » jusqu’au 9 janvier 2012. Galeries nationales du Grand Palais. Ouvert tous les jours sauf le mardi de 12 h à 22 h. Tarifs : 8 et 6 €. www.rmn.fr
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Vidéo gammes
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°641 du 1 décembre 2011, avec le titre suivant : Vidéo gammes