La Fiac vue par les artistes

Orlan - « Vendre, sans être traité comme une marchandise »

Par Philippe Piguet · L'ŒIL

Le 11 octobre 2011 - 162 mots

L’œil : Qu’attendez-vous de votre participation à la Fiac ?
Orlan : Les foires sont des leviers très importants. Elles permettent aux artistes de rencontrer tout un monde de partenaires – collectionneurs et institutionnels – que l’on ne voit pas ailleurs. Une foire, c’est une vitrine, mais si l’objectif est de vendre, il ne faut pas y être traité comme une marchandise.

L’œil : Que pensez-vous de la multiplication des foires dans le monde ?
O. :Des foires et des biennales, il y en a beaucoup trop, mais doit-on s’en plaindre ? Mieux vaut qu’il y en ait plus que pas assez. Cela permet à toutes les sensibilités de s’exprimer et à tous les publics de trouver chacun leur compte. Les foires participent à l’éducation du regard et permettent au public de se fabriquer un œil.

L’œil : Comment abordez-vous votre participation ?
O. :C’est surtout du ressort du galeriste qui rassemble pour l’occasion un certain nombre de pièces. Il appose sa griffe en quelque sorte.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°640 du 1 novembre 2011, avec le titre suivant : Orlan - « Vendre, sans être traité comme une marchandise »

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