Chaque année, galeries internationales et françaises se donnent rendez-vous à Paris au mois de novembre pour la Fiac. Vieux routiers comme Larry Gagosian, jeunes mais désormais bien installés marchands, comme le Parisien Loevenbruck, tous constituent les piliers de la foire.
Galerie Rodolphe Janssen (0.C07)
Bruxelles - www.galerierodolphejanssen.com - Créée voici une quinzaine d’années, spécialisée dans le domaine de la photo, la galerie Rodolphe Janssen n’en est pas moins attentive aux autres pratiques. Aux côtés notamment de Wim Delvoye, Sean Landers ou Gert & Uwe Tobias, elle a choisi de présenter à la Fiac les œuvres d’une nouvelle recrue, l’Américaine Betty Tompkins, réputée dans les années 1970 pour ses grands tableaux hyperréalistes aux sujets pornographiques et redécouverte à la Biennale de Lyon en 2003. La beauté crue de ses nouvelles images ne manquera pas, à coup sûr, de retenir l’attention.
Galerie Loevenbruck (1.F04)
Paris - www.loevenbruck.com - Dix ans d’existence et déjà sa dixième participation à la Fiac ! Hervé Loevenbruck peut être content. S’il n’est pas tout à fait ce que l’on pourrait appeler un « pilier » de la foire, il figure parmi les galeries qui lui ont donné un nouveau souffle. Et comme pour bien montrer l’ouverture d’esprit de la maison, il a choisi de présenter, notamment, une pièce historique de Jean Dupuy, un surprenant bijou de Giraud & Siboni et une œuvre de la regrettée et émouvante polonaise Alina Szapocznikow (1926-1973).
Galerie Lelong (0.A36)
New York, Zurich, Paris - www.galerie-lelong.com - Fidèle à son habitude, la galerie Lelong propose un accrochage d’un ensemble d’œuvres d’artistes de la maison qui s’offre à voir sous la forme d’un florilège choisi et rigoureux. On y repère entre autres une puissante peinture d’Alechinsky au motif d’un grand arbre blanc, une abstraction tout en mouvement d’Emilio Pérez et le buste effilé en albâtre d’une jeune femme. Mention spéciale à Kounellis avec une pièce de 2009, faite de cordes et de verres à pied sur panneau d’acier d’une brute et grande beauté plastique.
Galerie Anne de Villepoix (0.C46)
Paris - www.annedevillepoix.com - Il y a trente ans, à Rouen, dans le cadre d’une structure associative, Anne de Villepoix présentait pour la première fois en France le travail de Rosemarie Trockel. Depuis lors, leur fidélité réciproque n’a jamais failli. On retrouve une nouvelle fois l’artiste allemande sur son stand associée à l’excellent sculpteur minimaliste Richard Nonas, entré dans la galerie voilà trois ans. Si rigueur et économie de moyens sont les vecteurs de leurs œuvres, il n’en résulte pas moins une force d’expression, voire une grande poésie.
Tornabuoni Art (0.E30)
Florence, Portofino, Milan, Paris - www.tornabuoniart.fr - Pour sûr, la galerie Tornabuoni ne peut rien espérer d’autre que de refaire le même coup que l’an dernier, vendre un Fontana à 2 millions d’euros ! Essentiellement spécialisée dans l’art italien de la seconde moitié du XXe siècle, elle met un point d’honneur à présenter un ensemble d’œuvres des plus grands artistes : Boetti, Burri, Castellani (dont elle organise une rétrospective dans son espace parisien), Manzoni, Pascali, Vedova… Il faut dire qu’il n’en manque pas dans la péninsule et que Michele Casamonti et Gaïa Donzet, qui dirigent la galerie, ont un regard d’une grande qualité.
Galerie Michel Rein (0.C18)
Paris - www.michelrein.com - Après son exposition personnelle à Strasbourg, un « solo show » à la galerie en octobre, une monographie et la présentation d’œuvres monumentales dans le Parcours Saint-Germain, Franck Scurti est un peu le héros de la rentrée chez Michel Rein. Faustino, Jalut, Durham, Zarka et Riedel n’en seront pas moins à la fête sur son stand où leurs œuvres trouveront bonne place et où des signatures de leurs publications seront organisées chaque jour.
Galerie Daniel Templon (0.C28)
Paris - www.danieltemplon.com - Après quelque trois cent cinquante expositions à son compteur depuis quarante-cinq ans, on ne présente plus Daniel Templon. Pour sa énième Fiac, il a choisi de mettre en avant quelques-uns de ses plus jeunes artistes internationaux. On y trouve ainsi, parmi d’autres, la Japonaise Chiharu Shiota et ses sculptures tissées de fil, le Berlinois Norbert Bisky et sa peinture catastrophe, le Chinois He An et ses idéogrammes en néons, enfin les portraits de l’Américaine Kehinde Wiley. Sans oublier évidemment Jan Fabre, Philippe Cognée et consorts.
Baronian-Francey (0.C15)
Bruxelles - www.baronianfrancey.com - Ce ne sont pas moins de quatorze artistes de la galerie qu’Albert Baronian et Edmond Francey présentent sur leur stand. La moitié quasiment de leur team. Peinture, sculpture, photo, figuration et abstraction, un ensemble tout à la fois éclectique et rigoureux qui témoigne de la grande diversité des choix esthétiques de la maison. À l’enseigne, par exemple, des petits formats peints de Robert Devriendt, des sculptures en résine du Chinois Wang Du, des tirages couleur réalisés à Pristina par /artistes/docs_artiste/28441/serralongue-bruno.php ou des incontournables Gilbert & Georges.
Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois (0.A09)
Paris - www.galerie-vallois.com - Constituée d’un âne naturalisé en train de lire, assis paisiblement sur une pile de vieux livres chinés ici et là, l’installation de Pilar Albarracín que présente les Vallois occupe la quasi-totalité de leur stand. Si on pense à Ésope et à La Fontaine, les autres œuvres de Boris Achour, de Gilles Barbier, d’Alain Bublex ou de Joachim Mogarra nous renvoient en revanche à d’autres mythes et à d’autres fictions, tout aussi improbables. Il y va d’une dimension tout à la fois ludique et inquiétante.
Galerie Catherine Issert (0.A45)
Saint-Paul-de-Vence - www.galerie-issert.com - Depuis plus de trente ans qu’elle s’est installée dans le petit village de Saint-Paul-de-Vence, Catherine Issert a réussi à s’imposer comme « la » galerie de référence sur la Côte d’Azur. La liste des créateurs avec lesquels elle travaille est considérable, témoignage d’une fidélité hors pair entre la galeriste et ses artistes. On en retrouve un brillant florilège sur son stand cette année, toutes tendances confondues : John Armleder, Cécile Bart, Jean-Charles Blais, Pier Paolo Calzolari, Bertrand Lavier, François Morellet, Adrian Schiess et Michel Verjux.
Galerie Polaris (1.H17)
Paris - www.galeriepolaris.com - Bernard Utudjian, qui a créé la galerie Polaris voilà vingt-cinq ans, n’a pas attendu que le vent souffle du côté des pays arabes pour s’intéresser aux artistes de cette région du monde. Après avoir montré le premier le travail de la Marocaine Yto Barrada, il réitère avec le Palestinien Khaled Jarrar en les associant tous deux sur son stand. Leurs photographies et leurs vidéos portent depuis plusieurs années un regard tout à la fois critique, sensible et poétique sur leur environnement politique et culturel, à la recherche d’un nouvel humanisme.
Galerie Françoise Paviot (0.C45)
Paris - www.paviotfoto.com - Conçu chaque fois comme une exposition aux entrées multiples, le stand de Françoise et Alain Paviot orchestre toujours une fabuleuse réunion de photographies modernes et contemporaines. Ainsi, entre autres, du mur sur lequel Gilles Gerbaud et Raphaël Chipault sont associés à Marey et Muybridge sur le thème de la course, ou de la vision du studio de Mondrian d’après André Kertész. Par ailleurs, la galerie présente les travaux de deux nouveaux venus : Diana Thorneycroft, et ses dioramas au motif de peintures anciennes, et Alain Fleischer, maître ès images comme ès mots.
Galerie Claudine Papillon (0.C43)
Paris - www.claudinepapillon.com - C’est une exposition intitulée « Homemade », autour de la fameuse formule de Robert Filliou, « Bien fait, mal fait, pas fait », que propose la galerie Claudine Papillon. Réunissant les travaux de neuf de ses artistes – Dietman, Engramer, Hannerz, Lecomte, Mouillé, Pérez, Roth, Trenet et Vigny –, elle met en valeur objets et matériaux usuels, voire des espaces transformés, sur un tempo qui mêle détournement, humour et dérision. Où l’impertinence et l’invention plastique sont conjuguées au service d’une poétique imprévisible.
Galerie Continua (0.B32)
San Gimignano, Pékin, Boissy-le-Châtel - www.galleriacontinua.com - Des collines de San Gimignano, près de Florence, à la région parisienne en passant par Dashanzi à Pékin, le développement de la galerie Continua au fil du temps témoigne de l’effet mondialiste, versant art contemporain. À l’image d’une programmation haut de gamme qui multiplie les propositions les plus contrastées, toutes avant-gardes considérées. Comme le signalent notamment les œuvres de Kader Attia, de Mona Hatoum et de Moataz Nasr qu’elle présente sur son stand, chacune engagée à sa manière au regard d’une vision du monde radicale, volontiers critique.
Galerie Perrotin (0.B34)
Paris - www.perrotin.com - Accessible en anglais, en français et en chinois, le site de la galerie qu’Emmanuel Perrotin a créée il y a une vingtaine d’années en dit long de sa réussite internationale. Incontournable, son stand toujours tiré au cordeau rassemble chaque année des pièces volontiers monumentales. Ainsi d’une peinture au motif labyrinthique de Bernard Frize, d’une grande teinture solaire de Piotr Uklanski, d’une sculpture de Veilhan et d’une photo du très à la mode JR.
Galerie Karsten Greve (0.B26)
Paris, Cologne, Saint-Moritz - www.galerie-karsten-greve.com - Avec des œuvres d’artistes aussi renommés que Soulages, Twombly ou Louise Bourgeois, la galerie Karsten Greve ne fait que confirmer la qualité de ses choix. De Louise Bourgeois, elle présente un ensemble atypique de trente-cinq planches lithographiées en tissu et en couleur que l’artiste a réalisé en 2004 chez Peter Blum sous la forme d’un livre. Intitulé Ode à l’oubli, il témoigne de son étonnante inventivité, tout comme ses deux sculptures en bronze à patine blanche au sujet féminin. À noter les dessins de Claire Morgan aux résonances quasi cosmiques.
Galerie Micheline Szwajcer (0.B22)
Anvers - www.gms.be - Cette année, Micheline Szwajcer fête les 30 ans de sa galerie. Sa participation à la Fiac depuis les années 1980 est toujours pour elle l’occasion d’organiser un rassemblement d’œuvres fortes et singulières qui mêlent générations et styles. Outre une œuvre Arte povera de Luciano Fabro de 1986, un assemblage de Koenraad Dedobbeleer, une peinture graffiti de Matt Mullican et un vieux portrait de dame à l’œil au beurre noir de Hans-Peter Feldmann, il faut absolument voir la vidéo de Jos De Gruyter & Harald Thys, humour belge assuré, critique et loufoque.
Galerie Pietro Sparta (0.A44)
Chagny - Trente ans l’année prochaine que Pietro Sparta a eu l’audace de s’installer en plein cœur de la Bourgogne où il a réussi à attirer la plupart des ténors des avant-gardes des années 1970. Figure incontournable de la scène internationale, il s’est imposé comme un marchand de qualité, ouvert au fil du temps à des artistes aussi divers que Mario Merz, Niele Toroni, Thomas Schütte, Jean-Luc Moulène ou Tursic & Mille. On les retrouve entre autres sur son stand dans un accrochage toujours exigeant et rigoureux.
Galerie Laurent Godin (1.H22)
Paris - www.laurentgodin.com - Dans le cadre d’une foire, faire le choix d’une exposition monographique comporte toujours des risques économiques. C’est celui qu’a fait Laurent Godin en ne présentant sur son stand qu’un seul artiste, le Belge Peter Buggenhout. Un choix d’autant plus audacieux que l’art de ce dernier procède d’un travail de sculpture qui exploite les qualités plastiques de matériaux volontiers « ignobles » : poussière, crin, détritus, sang, estomac et intestins de vache… « Le beau est toujours bizarre », disait Baudelaire. Vérification.
Galerie Gagosian (0.B25)
Londres, Beverly Hills, New York, Paris, Hong Kong - www.gagosian.com - Installée depuis un an à Paris, la puissante galerie new-yorkaise Gagosian occupe les deux niveaux d’un hôtel particulier sur quelque 900 m2 à deux pas des Champs-Élysées. Si elle tient au secret le contenu de sa participation à la Fiac, il n’est pas difficile toutefois d’imaginer ce que l’on y trouvera, Twombly et Rauschenberg en tête. Larry Gagosian, que l’on surnomme « le requin de l’art », n’a pas pour réputation en effet de découvrir des artistes, et ses stands dans les foires tiennent plus du musée que du centre d’art. Pour le plaisir de l’œil donc…
Galerie Yvon Lambert (0.B20)
New York, Paris - www.yvon-lambert.com - En choisissant de mettre en exergue Roman Opalka et Bill Viola, Yvon Lambert frappe très fort. Ce sont là deux immenses artistes, chacun dans leur propre registre. La quête métaphysique du premier – peindre l’ensemble des entiers naturels –, brutalement interrompue cet été sur le nombre 5 607 249, est assurément l’une des aventures picturales les plus extrêmes et les plus généreuses de l’après-guerre. Les vidéos de l’Américain – comme The Lovers (2005) – procèdent quant à elles d’une puissante démarche poétique tout en convoquant les plus grands mythes universels.
Galerie Hans Mayer (0.C27)
Düsseldorf - www.galeriemayer.de - Créée en 1965 à Esslingen, installée à Düsseldorf depuis 1971, la galerie Hans Mayer est l’une des plus importantes de la scène germanique. Elle s’est surtout fait connaître par la rigueur de ses choix et par son intérêt pour le minimalisme. Rien d’étonnant en conséquence à trouver sur son stand des artistes tels que Sol LeWitt, Gotthard Graubner, Imi Knoebel et Peter Halley. Témoignage de son ouverture d’esprit, elle y présente aussi des œuvres très différentes, comme une vidéo de Nam June Paik et une photo vintage de Jürgen Klauke.
Galerie Tucci Russo (0.A42)
Turin - www.tuccirusso.com - Depuis trente-six ans qu’il a ouvert sa galerie à Turin, Tucci Russo a traversé toutes les vicissitudes du monde de l’art sans jamais faillir à sa ligne de conduite. Le dialogue qu’instruisent les œuvres qu’il présente sur son stand en est une parfaite illustration. S’ils appartiennent à des mouvances différentes, Anselmo, Buren, Caravaggio, Gennari, Long, Paolini, Penone, Rhode et Shawcross partagent une même préoccupation : faire que l’œuvre prenne toujours la forme d’une posture et que les matériaux et les protocoles employés participent à excéder celle-ci.
Galerie Chantal Crousel (0.A24)
Paris - www.crousel.com - Fidèle à son image de rigueur prospective, la galerie Chantal Crousel présente une sélection d’œuvres faisant écho à la mise en pratique du « ready-made ». Une façon d’en poursuivre l’exploration tant par le contenu que par la réalisation. On y trouve ainsi une fontaine à eau de Claire… Fontaine transformée en distributeur à whisky, un empilement d’objets mobiliers d’Isa Genzken, une gravure immaculée de Mona Hatoum ou bien encore une étrange sculpture de Jean-Luc Moulène, Cinq Concentrés concentriques.
Galerie Almine Rech ( 0.B24)
Paris, Bruxelles - www.alminerech.com - Aimant susciter le désir et la surprise, et ménager leurs effets, les directeurs de la galerie ne tiennent surtout pas à abattre leurs cartes prématurément. Au vu de la cinquantaine d’artistes représentée par la maison, on espère voir débarquer sur le stand les grès émaillés de Johan Creten, les sculptures pop de Sylvie Fleury, les mises en abyme de Tatiana Trouvé, les infirmières sexy de Richard Prince ou encore les toiles trash, très en vogue, du jeune duo pétaradant Ida Tursic et Wilfried Mille.
Vincent Delaury
Galerie Schleicher Lange (1.G11)
Paris, Berlin - www.galerieschleicherlange.com - « La Fiac, pour nous, c’est l’occasion de communiquer sur notre nouvel espace à Berlin. » Fort de son succès dans l’Hexagone, le sympathique Berlinois Andreas Lange déploie ses ailes jusque chez lui ainsi qu’à la foire parisienne. Sur son stand, il choisit de varier les médiums, pour des prix entre 2 000 et 20 000 euros. Un film projeté en boucle du Français Laurent Montaron, sur sainte Bernadette, est montré aux côtés d’architectures de papier du Portugais Diogo Pimentão et d’un globe à la fonctionnalité optique du Britannique Chris Cornish.
V. D.
Galerie Thaddaeus Ropac (0.C19)
Paris, Salzbourg - www.ropac.net - Pas de thème particulier pour l’accrochage de son stand, Thaddaeus Ropac, galeriste doté d’une écurie de poids lourds de l’art actuel, choisit de miser tout spécialement (et courageusement, car les pièces choisies sont de grandes dimensions) sur la sculpture. À côté d’une œuvre brute de décoffrage signée du néo-expressionniste Georg Baselitz, des pièces minimalistes et énigmatiques réalisées par Antony Gormley, Lee Ufan et Not Vital s’installent sur le stand. Prix : entre 100 000 et 800 000 euros.
V. D.
Galerie Applicat-Prazan (0.C21)
Paris - www.applicat-prazan.com - Fidèle à ses habitudes et à son intérêt pour l’école de Paris des années 1950, Franck Prazan dévoile sur les cimaises intimistes de son stand un chef-d’œuvre (T1938-11, huile sur celotex) du pionnier de l’Abstraction lyrique Hans Hartung (1904-1989), accompagné d’un ensemble de pièces historiques, combinant spontanéité et méditation, signées par des artistes aussi importants que Jean Dubuffet, Nicolas de Staël, Serge Poliakoff et Maria Elena Vieira da Silva.
V. D.
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°640 du 1 novembre 2011, avec le titre suivant : Le tour des galeries de la Fiac - Star système !