Roman. On attribue au saturnisme provoqué par le blanc de plomb l’inspiration cauchemardesque des « Caprices » de Goya.
Dans le cadre de son doctorat « Pratique et théorie de la création artistique et littéraire », la romancière Aurore Guitry a imaginé les visions du peintre nées de son délire lors d’une crise de saturnisme, en décembre 1792. Une sorcière thérapeute, la duchesse d’Albe dansant sur une table de bouge, le fantôme d’une jeune prostituée et bien d’autres apparitions hantent l’artiste qui garde en mémoire les images qui pourront, plus tard, resurgir dans son œuvre. « À la fin de tout ça, tu peux m’en croire : tu n’auras plus peur des sorcières, des apparitions, des géants vantards, des fripons ou des coquins, ni d’aucune sorte d’être... à part les êtres humains. Et tu auras raison », glisse la magicienne à son patient. Une introduction brûlante aux peintures noires du génial artiste.
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Un cauchemar de Goya
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°543 du 10 avril 2020, avec le titre suivant : Un cauchemar de Goya