En octobre 2020, Marina Gadonneix remportait le prix Niepce pour son travail, dotation de 16 000 euros complétée d’une publication d’un livre d’artiste chez The Eyes Publishing.
Un an plus tard, Tornades, révèle donc sa teneur. En nombre resserré, les photographies noir et blanc s’apparentent à une série de travellings sur une ville reconstituée de toutes pièces dans ses grandes masses dont l’ordonnancement et le grand calme plongés dans une nuit d’un noir profond disparaissent sous l’effet du souffle d’une tornade. Devant la catastrophe, un trouble s’instaure, une fiction s’élabore bien que l’artiste ne cache nullement l’artifice qui prévaut à son déroulement. Placé en introduction, le texte de la photographe et écrivaine Marcelline Delbecq est tout aussi efficace et redoutable dans sa manière d’appréhender ce temps de la catastrophe. L’ensemble forme un joli contrepoint à Phénomènes, ouvrage publié il y a deux ans chez RVB Books, né des prises de vue réalisées par Marina Gadonneix dans des centres de recherches scientifiques spécialisés dans l’analyse de phénomènes naturels.
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Tornades
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°748 du 1 novembre 2021, avec le titre suivant : Tornades