Perriand au Soleil-Levant

Par Christian Simenc · Le Journal des Arts

Le 9 décembre 2008 - 176 mots

Marseille, 15 juin 1940. Charlotte Perriand embarque à bord du Hakusan Maru, direction Tokyo.

Invitée par le ministère du Commerce et de l’Industrie japonais, elle vient d’accepter une mission d’un an comme « Conseiller pour la production de l’art industriel ». Secondée par un assistant de premier ordre, Sori Yanagi, future figure du design nippon, elle sillonne le pays des grands centres urbains aux villages les plus reculés, visite moult manufactures et ateliers, noircit de croquis son fameux Carnet du Japon. Avec force détails – textes, dessins, photographies –, Jacques Barsac, époux de Pernette Perriand, la fille de Charlotte (1903-1999), retrace cette incroyable épopée qui a lieu en pleine Seconde Guerre mondiale. Dans un second temps, il évoque la manière dont Perriand usera, à son retour en France, de cette expérience japonaise. Ainsi en est-il pour la construction de la station de ski Les Arcs où la fonctionnalité chère aux maisons en cloisons de papier n’est pas loin.

JACQUES BARSAC, CHARLOTTE PERRIAND ET LE JAPON, éd. Norma, 2008, 336 p., 530 ill., 49 euros, ISBN 978-2-9155-4216-5.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°293 du 12 décembre 2008, avec le titre suivant : Perriand au Soleil-Levant

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