Rome, éternelle et plurielle

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 9 décembre 2008 - 166 mots

Depuis la commande passée par le pape en 1420 auprès de Gentile Da Fabriano jusqu’à la chapelle Sixtine de Michel-Ange en 1512, Sergio Guarino retrace un siècle décisif pour l’histoire de l’art : celui de la Renaissance à Rome.

« À partir du milieu du quattrocento, Rome devient un gigantesque chantier de construction : partout on planifie, on élabore, on affirme ; mais surtout elle devient – contre toute attente – une ville étonnamment plurielle alors que règne en apparence la pensée unique », note l’auteur de cet ouvrage riche en illustrations. Sergio Guarino évoque les œuvres disparues et les restaurations menées dans la Ville Éternelle, en particulier sur les fresques du Vatican. Sans que l’histoire de l’art n’en ressorte bouleversée, l’ouvrage opère une belle synthèse de tout ce qui a déjà été dit et écrit sur ce sujet, en somme, éternel.

Sergio Guarino, La Renaissance à Rome, éd. Actes Sud, Arles, 2008, 384 p., 120 euros (jusqu’au 1er février 2009, puis 140 euros), ISBN 978-2-7427-7859-1.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°293 du 12 décembre 2008, avec le titre suivant : Rome, éternelle et plurielle

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