PARIS
Récit. Berthe, mariée à Paul, devient l’amie de Jeanne, une jeune peintre, en 1899.
Huit ans plus tard, Paul, le stendhalien, et Jeanne vivent « la cristallisation de leur amour »,écrit leur descendante, Charlotte Hellman, qui affirme : « Il faut consigner tout cela, avant que ces existences ne soient définitivement illisibles. » Magnifique et déterminée, « coriace » selon son arrière-petite-fille, Jeanne quitte mari et enfants en 1912 et Paul entame avec elle une double vie au grand jour. Paul, c’est le peintre Signac (1863-1935) qui fera de Ginette, la fille conçue par Jeanne en 1913, l’enfant de ses deux couples. De 1914 à sa mort, en 1942, Berthe sera une seconde mère pour l’héritière des Signac. Correspondance à l’appui, Charlotte Hellman conte le quotidien de ce quatuor et le devenir de Ginette. Un pendant lucide et tendre à la biographie du peintre que sa propre mère, Françoise Cachin, écrivit il y a près de cinquante ans en préambule à son catalogue raisonné.
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L’héritière des Signac
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°517 du 15 février 2019, avec le titre suivant : L’héritière des Signac