Une Brafa estivale !

Annulée en raison de la flambée des contaminations au Covid-19 en décembre dernier, la Brafa (Brussel Art Fair) a finalement trouvé un créneau en juin 2022 pour tenir sa 67e édition. Ce changement de saison s’accompagne également d’un changement d’adresse puisque, après dix-neuf années passées sur le site de Tour & Taxi, c’est à Brussels Expo, sur le plateau du Heysel, que l’événement aura désormais lieu. Pour cette édition, après une année blanche, 115 exposants provenant de 15 pays différents se réunissent pour dévoiler leurs plus belles découvertes. Vingt spécialités sont représentées, de l’Antiquité jusqu’à nos jours, réparties sur une surface de 15 000 m2, tandis qu’un nouvel invité d’honneur a été convié : l’artiste belge Arne Quinze.

Quinze nouveaux marchands rejoignent cette édition hors norme, parmi lesquels figurent Thomas Deprez (Bruxelles), focalisé sur l’art belge de la fin de siècle (1880-1914), l’Italienne Barbara Bassi, spécialisée dans les bijoux anciens, mais aussi les galeries parisiennes Kevorkian, qui se consacre aux arts d’Orient et de l’Islam, et Dina Vierny, qui montre de l’art moderne et d’après-guerre. D’un stand à l’autre, les visiteurs pourront admirer un fauteuil en bois de pequi du designer brésilien José Zanine Caldas (vers 1970) chez Axel Vervoordt ; un miroir romain ou vénitien en marbre, bois sculpté, noirci et polychromé chez Benjamin Proust ; La Tempête (1962) de Paul Delvaux chez De Jonckheere ; un pendentif libellule Art Nouveau de René Lalique (vers 1903-1904) chez Époque Fine Jewels ; Le Rêve, de Salvador Dalí, une étude pour la piscine du pavillon Rêve de Vénus pour l’Exposition universelle de New York en 1939, à la Galerie Alexis Pentcheff ; une Nature morte (vers 1640) de Pieter Claesz chez Jan Muller ou encore une commode en marqueterie, d’époque Louis XV, estampillée Pierre Roussel, provenant probablement du château de Rambouillet avant d’être déplacée à Châteauneuf-sur-Loire, où résidait le duc de Penthièvre.