Pays-Bas - Foire & Salon

FOIRE D’ART ET D’ANTIQUITÉS

Tefaf, ou le « best of » des marchands

Par Marie Potard · Le Journal des Arts

Le 14 mars 2025 - 384 mots

MAASTRICHT / PAYS-BAS

Près de quarante ans après sa création, la foire de Maastricht continue à attirer la crème des galeries et des collectionneurs.

Titien, Vierge à l’Enfant avec Sainte Marie Madeleine, vers 1555, huile sur toile, 104 x 93 cm. © Trinity Fine Art/G. & L. Malcangi
Titien (c.1488-1576), Vierge à l’Enfant avec Sainte Marie Madeleine, vers 1555, huile sur toile, 104 x 93 cm.
© Trinity Fine Art/G. & L. Malcangi
Courtesy TEFAF

Maastricht (Pays-Bas). La réputation de Tefaf, qui se tient à Maastricht du 15 au 20 mars, n’est plus à faire. Année après année, elle attire les plus grands marchands d’art de la planète. Pour cette 38e édition, ils sont 273, dont 27 nouveaux (et 12 retours), couvrant plus de 7 000 ans d’histoire de l’art.

Si vingt et une nationalités sont représentées, toutes n’ont pas le même poids. Les marchand anglais et français sont massivement présents, puisqu’ils sont respectivement 75 et 59, tandis que les galeries américaines sont au nombre de 20. Jamais autant de galeries françaises n’ont été sélectionnées. Neuf intègrent la foire pour la première fois, tels Lelong & Co., Alexis Lartigue, Malaquais ou bien Voyageurs et Curieux.

Artémis d’Éphèse, Ier-IIe siècle après J.-C., marbre, h.118 cm. © Galerie Chenel
Artémis d’Éphèse, Ier-IIe siècle après J.-C., marbre, h.118 cm.
© Galerie Chenel
Courtesy TEFAF

Pas de création de secteur cette année, après l’arrivée de « Focus » l’an passé, portant leur nombre total à 10. Le plus fourni d’entre eux reste celui des arts anciens, qui regroupe 79 exposants. Cependant, il perd une quinzaine de marchands fidèles, à l’instar de Christophe de Quénetain, Mermoz, Daniel Katz (Londres) ou Ben Janssens (Londres). Le secteur de la peinture ancienne, la discipline historique de la foire, regroupe 55 marchands, un chiffre stable. La galerie Ary Jan (Paris) intègre la manifestation pour la première fois tandis que Talabardon & Gautier (Paris) revient après plusieurs années d’absence.Viennent ensuite les sections « Art moderne et contemporain » (57 marchands), « Works on paper » (21), « Haute joaillerie » (21), « Design » (11), « Archéologie » (8) et « Tribal » (5). « Showcase » accueille quant à elle 10 jeunes marchands, dont trois parisiens (Nicolas Fournery, Raphaël Durazzo et la galerie Poncelin de Raucourt, spécialisée en maîtres anciens et du XIXe siècle).

Il faut être correctement chaussé pour parcourir les distances d’une section à l’autre afin de pouvoir admirer une Madone et l’Enfant avec sainte Marie Madeleine (vers 1555) de Titien (Trinity Fine Art, Londres, [v. ill.]) ; Atalante et Hippomène (2024), une reprise en Lego de la toile de Guido Reni par Ai Weiwei (Galleria Continua) ; Fleurs dans un vase avec partition musicale (vers 1874), de Gauguin (M. S. Rau, La Nouvelle-Orléans), ou encore une statue en marbre d’Artémis d’Éphèse, art romain du Ier-IIe siècle apr. J.-C., aux fabuleux détails sculptés, à la galerie Chenel.

Jean-François Millet, Femme nue de dos, c.1846, huile sur panneau, 29 x 46 cm. © Galerie Talabardon & Gautier
Jean-François Millet, Femme nue de dos, c.1846, huile sur panneau, 29 x 46 cm.
© Galerie Talabardon & Gautier
Courtesy TEFAF
TEFAF (The European Fine Art Fair),
du 15 au 20 mars, MECC (Maastricht Exhibition and Conference Centre), Forum 100, Maastricht, Pays-Bas.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°651 du 14 mars 2025, avec le titre suivant : Tefaf, ou le « best of » des marchands

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