MAASTRICHT / PAYS-BAS
La foire d’antiquaire a annoncé au Financial Times qu’elle cessait de produire le rapport annuel sur le marché de l’art qu’elle éditait depuis 2000. Laissant place libre au rapport concurrent d’Art Basel.
La foire de Maastricht produisait depuis 18 ans un rapport annuel sur le marché de l’art, réalisé par Clare McAndrew. Ce fut longtemps le seul bilan global mondial sur le marché de l’art, additionnant les ventes aux enchères de Fine arts, les ventes aux enchères d’autres objets et les ventes en galeries et antiquaires.
Mais en 2016, son auteur décide de réaliser son rapport sous l’égide de la Foire Art Basel. La Tefaf confie alors la production du rapport à Rachel Pownall de l’université de Maastricht qui modifie en profondeur la méthodologie de Clare McAndrew la conduisant à diminuer fortement son estimation du marché. Ainsi alors que Clare McAndrew estime le marché de l’art 2016 à 56,6 milliards de dollars, sa concurrente l’évalue à 45 milliards de dollars, soit 21 % de moins. La difficulté principale réside dans la méthodologie utilisée pour extrapoler les données plus ou moins fiables communiquées par les antiquaires et galeries.
La TEFAF a indiqué qu’elle préférait commanditer des rapports plus spécialisés confiés à Anders Petterson de la société ArtTactics.
Il n’y aura donc plus qu’une seule évaluation mondiale (ventes publiques et ventes de marchand) pour l’année 2017, attendue pour l’ouverture d’Art Basel Hongkong (29 au 31 mars). Un chiffre qui devrait être en forte hausse à en juger par les résultats des grandes maisons de ventes publiques. Un mois plus tard, en France le Conseil des ventes volontaires devrait rendre public son estimation des seules ventes aux enchères mondiales (26 milliards d’euros pour 2016, en baisse de 13 % par rapport à 2015).
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TEFAF enterre son rapport annuel sur le marché de l’art
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