PARIS
Installée dans le quartier du Marais depuis près de quinze ans, la galerie Renos Xippas est une véritable petite PME et tourne avec une équipe de douze personnes.
Si elle a réussi à surmonter la crise des années 1990, c’est que Xippas est du genre entrepreneur. Le métier, il l’a appris de son oncle, Alexandre Iolas, le grand marchand des années 1950-1960, et il a su en tirer la leçon.
La trentaine d’artistes avec lesquels il travaille aujourd'hui – parmi eux Takis, Lucas Samaras, Malachi Farrell, Ian Davenport, Philippe Ramette, Stephen Dean, David Reed, Vik Muniz, Valérie Belin, Georges Eliades... – en témoigne. Mais Renos Xippas ne cache pas que cela n’est pas sans difficulté : « En France, les choses sont strictes dans le milieu du travail », et il juge qu’à Paris la compétition est très féroce.
Fort de cette expérience et de sa réussite, Renos Xippas a décidé d’ouvrir une seconde galerie à Athènes. « Athènes est plus cool, nous allons nous amuser et faire des choses que nous ne pouvons pas faire à Paris. » S’il l’a ouverte fin mai avec une exposition intitulée « Rien à voir » n’en montrant que les murs blancs, il l’inaugure ce mois-ci avec une cinquantaine d’artistes, certains qu’il représente, d’autres qui lui « plaisent tout simplement ». Un superbe espace de quelque 700 m2 dans un quartier polyculturel, aménagé par l’architecte Eleni Kostika et conçu tout à la fois comme un lieu d’exposition et d’habitation.
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Renos Xippas
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°550 du 1 septembre 2003, avec le titre suivant : Renos Xippas