Entre 1 et 1,5 million pour un Monet mais jusqu’à 150 millions pour la meilleure expression de son art ! Des Pissarro et des Sisley peuvent se trouver en dessous de la barre du million d’euros – ils sont moins appréciés aujourd’hui. On peut se procurer une œuvre de Guillaumin pour moins de 50 000 euros et un Boudin à partir de 100 000 euros. Même chose pour un Lebourg.
Il y a eu un changement de goût qui s’est déplacé vers les œuvres plus tardives. Auparavant, les toiles réalisées autour de 1874 avaient davantage la cote. Et aujourd’hui, ce sont les sujets urbains, plutôt que les paysages, qui séduisent. En tous cas, tous les records ont été battus ces vingt dernières années.
Dans les années 1950, ce sont les collectionneurs grecs qui le soutenaient. Les Japonais (comme Matsukata ou Saito, l’acquéreur du Moulin de la Galette de Renoir pour 78 millions de dollars) sont arrivés dans les années 1980 et ont dominé jusqu’en 1990. Puis, le marché s’est effondré avec la crise économique au Japon mais il a redémarré cinq ans plus tard. Les Russes sont arrivés, suivis des Asiatiques. Quant aux collectionneurs américains, ils ont toujours été là.
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Questions à… Thomas Seydoux
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°773 du 1 mars 2024, avec le titre suivant : Questions à… Thomas Seydoux