Les prix des pièces varient en fonction de la technique utilisée, du décor, de la rareté et de l’état de conservation. Un vase gravé à l’acide peut coûter quelques milliers d’euros, tandis qu’une pièce rare et en bon état peut atteindre 50 000 euros. Il faut compter au minimum 20 000 euros pour une marqueterie de Gallé.
Ce sont celles qui font montre de compétences techniques élevées ou d’un esthétisme particulier, comme les pièces à décor de marqueteries, les vases à décor intercalaire ou gravés à la roue. Les pièces à décor japonisant sont très prisées car elles sont représentatives du mouvement.
La première chose que je regarde, c’est l’authenticité de la pièce. Puis je vérifie qu’elle n’a pas été modifiée, qu’il n’y a pas eu d’apport de matière. L’état de conservation d’une pièce influence fortement son prix. Si elle a été endommagée et recollée, elle peut perdre jusqu’à 50-60 % de sa valeur, voire la totalité. Ainsi, dans la collection Meyer, un broc a été recollé. S’il avait été intact, son estimation aurait été triplée.
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Questions à… Didier Largeault
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°779 du 1 octobre 2024, avec le titre suivant : Questions à… Didier Largeault