Comment décririez-vous la situation à New York ?
C’est un peu la bérézina, les chiffres du chômage s’aggravent, les gens sont déprimés car ils sont touchés même indirectement. Leur système de valeurs et leur fonctionnement habituel sont remis en cause. Il y a un certain puritanisme, personne ne veut être vu en train de dépenser de l’argent. Les gens font attention à leurs dépenses et tout est du coup en stand-by. On a fait moitié moins de ventes que l’an dernier à la même époque. Certaines galeries ont opéré des baisses de prix importantes, mais nous ne sommes pas allés au-delà de 25 % de rabais.
Voyez-vous une issue ?
La Bourse est légèrement remontée à la fin du mois de mars, ce qui a agi sur le moral de nos clients. Cela a un peu débloqué les choses. Du coup à la fin du mois de mars, j’ai fait quelques bonnes ventes.
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Questions à... Denis Gardarin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°613 du 1 mai 2009, avec le titre suivant : Questions à... Denis Gardarin