PARIS
La biennale se situe moins dans le champ de la décoration et de l’utilitaire que lors de sa première édition en 2013. Ceci est lié à des évolutions du marché. Les créateurs évoluent, car, pour survivre, il faut une valeur ajoutée et une expression créative forte. Depuis une dizaine d’années, les collectionneurs sont plus nombreux à avoir une appétence prononcée pour des pièces uniques ou en petites séries.
La céramique est très représentée, de par son histoire, mais aussi parce que ce savoir-faire a su s’organiser et possède ses propres réseaux de vente. En revanche, le monde du verre a plus de difficulté aujourd’hui. Tout est lié au marché et à des données économiques. La fabrication mondialisée du verre, et la réussite de la collaboration entre Ikea et des designers, a impacté l’artisanat d’art. Ce qui amène les artisans vers le marché de la sculpture.
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Questions à… Aude Tahon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°723 du 1 mai 2019, avec le titre suivant : Questions à… Aude Tahon