PARIS
Quadragénaire élégant et mondain, Pierre-Alain Challier propose, rue de Belleyme, non loin de la Galerie Thaddaeus Ropac où il a fait ses armes, un « cabinet de curiosités contemporain ».
Sur les trois étages de son enseigne, le marchand offre une programmation de jeunes artistes et d’artistes plus établis. Mais la particularité de sa galerie est son fonds d’œuvres de l’ancienne Galerie Artcurial, point de départ de l’aventure. C’est en 2003, en effet, que Francis Briest l’embauche au sein de la Galerie Artcurial, dont il prendra rapidement la direction. Quand la maison décide de cesser l’activité de la galerie, le fonds est vendu à Pierre-Alain Challier, qui, tout juste âgé de 28 ans, ouvre alors sa propre enseigne. Essentiellement constitué de multiples d’artistes majeurs du XXe siècle, enrichi par le galeriste en collaboration directe avec d’autres artistes de notre époque, le fonds dispose aussi d’objets d’artistes, de céramiques ou encore de tapis. Tourné vers l’art contemporain, Pierre-Alain Challier n’en est pas moins amoureux d’un temps ancien. Avec son partenaire, Bertrand de Latour, ils se sont lancés dans ce projet « fou et ambitieux, quand on ne possède pas une fortune héritée », de restaurer le château de Lascours et Castelnau (Gard), que Pierre-Alain lorgnait depuis son enfance, pour y faire un centre d’art. Il y passe donc la plupart de ses week-ends. Il part le samedi soir ou tôt le dimanche matin, pour ne pas rater l’office, et surveille l’important chantier de très près, car « c’est [son] enfant ».
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Pierre-Alain Challier - Galeriste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°719 du 1 janvier 2019, avec le titre suivant : Pierre-Alain Challier