Le cheikh Saud Al-Thani a fait sensation lors de la vente d’objets antiques chinois chez Sotheby’s, le 14 mai à Londres.
Assis au premier rang, le cousin de l’Émir du Qatar est reparti avec 90 % des lots proposés, provenant tous de la collection du magnat suédois de la presse Johan Carl Kempe. Seul un bol de la dynastie Tang, adjugé au marchand londonien John Eskenazi pour 1,59 million de livres sterling (2 millions d’euros), lui a échappé. Inquiété en 2005 par les autorités de son pays pour détournement de fonds, le cheikh collectionne désormais pour son propre compte, et non plus pour les musées du Qatar qui seront bientôt dirigés par Roger Mandle, encore président de la Rhode Island School of Design jusqu’au 31 juillet.
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Le monopole du cheikh
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°284 du 20 juin 2008, avec le titre suivant : Le monopole du cheikh