Marcel Duchamp côtoyant Jerry Lewis, un vieux monsieur jouant du tam-tam sur le postérieur rebondi d’une femme, des monstres hurlant et déferlant inopinément, c’est tout l’univers imaginaire de Jim Shaw.
Véritable fuite hors du réel, son œuvre est la transcription plastique du monde qui l’assaille lorsqu’il sombre dans le sommeil. À la suite des surréalistes, ce Californien reprend à son compte – en moins intello – l’automatisme de la pensée et les récits de rêves. Cependant c’est moins l’étrangeté qui l’attire que l’humour et la science-fiction. Aux côtés de ces Paper back paintings, on peut voir, entre autres, une sculpture de l’artiste en pied et un autoportrait en caoutchouc, jouet pour chiens !
Galerie Praz-Delavallade, jusqu’au 6 mars.
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Le Jim Shaw Show
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°503 du 1 février 1999, avec le titre suivant : Le Jim Shaw Show