Ventes aux enchères

L’actualité des maisons de ventes

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 26 septembre 2023 - 551 mots

Tendance -  Comme au temps de la Fiac, Paris + par Art Basel entraîne dans son sillon plusieurs ventes aux enchères consacrées à l’art moderne et contemporain.

Les collectionneurs étant en nombre dans la capitale française à ce moment-là, les maisons de ventes comptent bien en profiter en programmant plusieurs vacations. En point d’orgue, la collection Anne et Wolfgang Titze, composée d’une trentaine de lots (est. 20 à 30 M€), et celle de Sam Josefowitz, qui renferme de rares œuvres de l’école de Pont-Aven, dont il était le plus grand collectionneur au monde, chez Christie’s ; ou encore un Rhinocrétaire I, de François-Xavier Lalanne chez Christie's (est. 4 à 6 M€).

Tapis et tapisseries

Vente -  Le 10 octobre, Giquello & associés met en vente une partie de la collection de la Galerie Chevalier, composée de tapisseries des Flandres et des manufactures françaises du XVIe au XVIIIe siècle, mais aussi de tapis européens, orientaux et textiles archéologiques. Estimé entre 800 000 et 1,2 million d’euros, l’ensemble comprend notamment une rare tapisserie Mille Fleurs ornée d’une allégorie de la charité, datée du XVIe, attribuée aux ateliers de Bruxelles (est. 120 000 à 200 000 €), ou encore La Foire chinoise, issue de la Manufacture royale d’Aubusson, vers 1760-1770, d’après François Boucher et provenant de l’ancienne collection de la créatrice Elsa Schiaparelli.

Noël Coypel

La Cote - À l’origine d’une dynastie d’artistes, Noël Coypel (1628-1707) est actuellement exposé au château de Versailles. Extrêmement rare aux enchères, voici quelques-uns de ses prix.

600 000 à 800 000 €

Il s’agit de l’estimation de Pomme de Londres, 2018, de Claude Lalanne (1925-2019), en vente chez Sotheby’s le 4 octobre. Elle provient des dernières pièces qu’il reste de la collection personnelle de Claude et François-Xavier Lalanne. Ces œuvres – soit 19 sculptures – retrouvées fortuitement derrière une porte de l’un des bâtiments de leur propriété d’Ury près de Fontainebleau, avaient échappé à l’inventaire dressé par la maison de ventes en amont de la dispersion qui avait eu lieu en octobre 2019 et qui avait rapporté 91,3 millions d’euros. Si l’artiste a représenté le fruit symbolique sous différentes formes (Pomme bouche, Pomme-montre, Pomme de jardin…),Pomme de Londres est l’une de ses œuvres les plus emblématiques

937

C’est l’année qui figurait sur le papier journal dans lequel étaient soigneusement emballés trois albums d’estampes japonaises d’Hiroshige (1797-1858) oubliés au fond d’un placard d’une propriété cévenole, et retrouvés par le commissaire-priseur Frank Puaux (Ivoire Nîmes). Les propriétaires ignoraient totalement leur présence. Mis en vente le 3 août, les albums ont atteint près de 180 000 euros.

Un spécimen d’iguanodon aux enchères

Dinosaure - . À l’occasion du 30e anniversaire de la sortie du film Jurassic Park, et après l’allosaure Big Sara (2020), le tricératops Big John (2021) ou encore le dinosaure Zephyr (2022), c’est au tour de Barry, un membre de la famille des iguanodons, d’être mis aux enchères. C’est la maison Giquello et l’expert Iacopo Briano qui se chargeront de la vente – leur huitième de dinosaures – le 20 octobre prochain à Drouot. Estimé 800 000 à 1,2 million d’euros, le spécimen a été découvert dans les années 1990 dans le comté de Crook (Wyoming), dans les sols jurassiques de la formation de Morrison. Sa préparation a été supervisée par Barry James de Prehistoric Journeys, l’un des laboratoires paléontologiques les plus renommés des États-Unis.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°768 du 1 octobre 2023, avec le titre suivant : L’actualité des maisons de ventes

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