PARIS - Admirateur des graffeurs new-yorkais des années 1980, auxquels il veilla toutefois à ne pas être assimilé, Keith Haring possède ce même désir de produire des œuvres « coup de poing » qui s’adressent au plus grand nombre. Décédé prématurément à l’âge de 32 ans, cette comète du monde de l’art eut cependant le temps de mettre en place un style et un abécédaire immédiatement reconnaissables. Des hommes à têtes de chien, des Mickey Mouse, des Radiant Baby, des téléviseurs… cernés d’un épais trait noir continu. Ce beau monde s’invite sur la cinquantaine d’œuvres aujourd’hui présentées à la galerie Laurent Strouk, en collaboration avec Gianni Mercurio, le commissaire de l’exposition qui se tint au Musée d’art contemporain de Lyon en 2008. À la diversité des formats présentés répond la variété des supports employés : bâche en vinyle, panneau publicitaire, bois, métal, Plexiglas, papier… Toutes les pièces (datées de 1981 à 1989) ont été authentifiées par la Fondation Keith Haring et feront donc partie du catalogue raisonné de l’artiste, en préparation.
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Keith Haring envahit les murs de la galerie Strouk
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Abonnez-vous dès 1 €Jusqu’au 27 décembre, galerie Laurent Strouk, 2, av. Matignon, 75008 Paris, tél. 01 40 46 89 06, www.laurentstrouk.com
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°423 du 14 novembre 2014, avec le titre suivant : Keith Haring envahit les murs de la galerie Strouk