PARIS
Tous les ans, de nouvelles galeries – treize cette année –, récemment implantées dans le quartier, rejoignent l’association du Carré Rive Gauche. Nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec plusieurs d’entre elles qui ont « épousé » le quartier.
Daniel Lebeurrier a ouvert sa galerie (galerie Gilgamesh, rue de Verneuil) spécialisée en archéologie classique en 1988. Cet ancien élève de l’École du Louvre, âgé de trente ans, prépare, en perpétuel étudiant, un doctorat sur la nécropole iranienne de Tépé Sialk, datant de l’âge du fer. Il écrit aussi des articles dans des revues scientifiques et travaille en qualité d’expert pour plusieurs maisons de vente à Paris et en province. Il exposera, à l’occasion du Carré, un Kouros archaïque en bronze datant de la fin du VIe siècle avant J.-C., représentant un athlète en mouvement, sans doute le plus ancien objet de la manifestation.
Jacques Lafon, trente-six ans, est également implanté rue de Verneuil. Il a ouvert sa galerie en septembre 2000, après avoir travaillé pendant près de dix ans au marché Serpette de Saint-Ouen. Dès ses débuts, il s’est spécialisé dans les arts décoratifs de la première moitié du XXe siècle, proposant un choix très personnel d’œuvres allant des périodes de l’Arts and Crafts et de la Sécession Viennoise aux années 1940 et 1950 avec des artistes tels que Maxime Old ou encore le céramiste Roger Capron. Cet autodidacte montrera un bas-relief de René Letourneur figurant un nu féminin.
Nathalie Marchand et William Lacombe ont, eux aussi, appris le métier sur le tas en participant à de multiples salons et en étant en contact avec des antiquaires parisiens. Âgés d’une trentaine d’années et associés depuis dix ans, ils ont posé leurs bagages, début avril, dans une galerie de la rue de Beaune. Leur passion commune pour le mobilier et les objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles est née en Bourgogne, à Beaune, dans une boutique qu’ils continuent d’animer parallèlement à leur activité parisienne. Ils présenteront, pour leur première participation au Carré Rive Gauche, une petite pendule fin XVIIIe siècle en bronze doré, véritable curiosité.
La benjamine du groupe, Gabriela Sismann, vingt-huit ans, est diplômée de l’École du Louvre et titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art portant sur les influences italiennes et du goût de l’Antique sur la sculpture de la Renaissance en France. Après avoir collaboré avec son époux dans une galerie spécialisée en sculpture et objets d’art Haute Époque au Louvre des Antiquaires, cette galeriste a décidé de s’installer rue de Lille pour y vendre des sculptures européennes datant de la Renaissance italienne jusqu’à nos jours.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°128 du 25 mai 2001, avec le titre suivant : Just married