Armelle Malvoisin : Qu’appréciez-vous dans l’Art nouveau ?
Jean-Claude Binoche : J’apprécie l’authenticité de l’Art nouveau. Ce mobilier a marqué une vraie rupture avec la fin du XIXe siècle, en offrant une vision artistique différente de celle des siècles passés qui ne sortait pas d’un style un peu abâtardi. Avec l’Art nouveau, j’aime bien l’idée de meubles qui s’adressent à toutes les classes de la société, des plus riches aux plus pauvres. Évidemment, je préfère le mobilier de luxe !
A.M. : Qu’avez-vous acquis dans ce domaine ?
J.-C.B. : Je possède le bureau et son fauteuil, la bibliothèque et la cheminée par Lucien Lévy-Dhurmer provenant de l’hôtel particulier de l’industriel Auguste Rateau, construit à Paris en 1910 par l’architecte Lucien Hesse et dont les aménagements intérieurs ont été confiés au peintre Lévy-Dhurmer. Je les ai achetés à Drouot en 1991. Une banquette de cette même provenance m’a échappé : elle a été préemptée par le Musée d’Orsay. Toujours en ventes publiques, j’ai acheté des meubles d’Eugène Gaillard, d’Émile Gallé et de Jacques Gruber, principalement pour ma chambre. Le mobilier Art nouveau se marie bien avec l’art contemporain assez dépouillé.
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Jean-Claude Binoche - Commissaire-priseur et collectionneur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°654 du 1 février 2013, avec le titre suivant : Jean-Claude Binoche - Commissaire-priseur et collectionneur