PARIS
Prenant le créneau de l’ancien salon Paris Tableau consacré à la peinture ancienne, un nouvel événement dévolu cette fois-ci aux beaux-arts entre en course.
Deux mois après la Biennale Paris qui s’est tenue au Grand Palais du 11 au 17 septembre, la Société du salon du dessin (organisatrice du prestigieux Salon du dessin qui se déroule en mars à Paris) a mis sur pied une nouvelle manifestation en lieu et place de Paris Tableau. Le concept ne traite pas que des œuvres peintes, mais s’étend au domaine, plus large, des beaux-arts. Ainsi sont exposés de la peinture, du dessin, mais également de la sculpture. « Nous avons essayé de mettre l’accent sur les beaux-arts en mélangeant l’image d’un cabinet d’amateur et d’une exposition rassemblant des œuvres de premier plan », explique Louis de Bayser, aux commandes de l’événement. « Le but de ce nouveau salon est double : essayer de renouveler le regard porté sur les beaux-arts, en suscitant de nouvelles vocations et montrer des œuvres de très grande qualité afin de redonner à Paris toute la place qu’elle mérite », commente le président. Trente-quatre exposants, dont dix-sept étrangers, ont été conviés au Palais Brongniart pour cette première édition. Certaines galeries sont rompues aux foires d’art, comme les galeries Aaron, Bailly Gallery, Brame & Lorenceau ou encore Talabardon & Gautier. D’autres n’y ont plus participé depuis longtemps, comme les galeries Charles Ratton & Guy Ladrière ou Chantal Kiener, tandis que certaines s’essaient pour la première fois à cet exercice. C’est le cas notamment de la Galerie Orsay ou de Fabienne Fiacre.
Concernant les trois disciplines, aucune date limite de création n’a été préconisée et les œuvres s’étendent de la Renaissance à aujourd’hui. De même, les marchands ont été encouragés à mélanger sur leurs stands les différents genres. Sont ainsi visibles aussi bien une sculpture de Jeff Koons à la Galerie Art Cuéllar-Nathan qu’une sanguine de Boucher, Jephté se lamentant à la vue de sa fille, à la Galerie Charles Ratton et Guy Ladrière, qu’un Saint Jacques le Majeur, de Ribera chez Canesso, ou encore un lapin en bronze, vers 1925, de Raphaël Diligent chez Xavier Eeckhout.
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Fine Arts Paris : première !
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°706 du 1 novembre 2017, avec le titre suivant : Fine Arts Paris : première !