Avec 764 millions de schillings (380 millions de francs) de chiffre d’affaires en 1996, la maison de vente autrichienne Dorotheum enregistre une progression de 11,4 % par rapport à 1995. De son côté, la maison italienne Finarte annonce 66,4 milliards de lires (225 millions de francs) de résultats en 1996, soit un total équivalent à celui de 1995.
VIENNE et MILAN - Les meilleurs résultats de Dorotheum ont été obtenus par le département des Peintures anciennes, notamment avec la vente d’une étude de Rubens pour 2,5 millions de schillings (1,2 million de francs). Tendance à la hausse également pour la peinture du XIXe siècle et l’art moderne. Les verreries, les porcelaines Jugendstil et quelques reliques de la Cour impériale ont compté au nombre des objets d’art les plus prisés. Dorotheum a ouvert un nouveau bureau à Bruxelles, à l’automne 1996, et prévoit d’organiser au mois de juin dans ses locaux viennois une vente conjointe avec ses partenaires, Bonhams à Londres et Me Tajan à Paris.
Chez Finarte, le département Art moderne et contemporain est celui qui a réalisé le plus de ventes supérieures à 100 millions de lires (340 000 francs) pour un total de 23,7 milliards de lires (80 millions de francs), contre 19,7 en 1995. C’est un Picasso de 1953 qui a atteint le prix le plus élevé, 920 millions de lires (3,1 millions de francs). Le département des Peintures anciennes a totalisé 9,7 milliards de lires (33 millions de francs), tandis que bijoux et argenterie confirmaient leur bonne santé avec un résultat de 6,8 milliards de lires (23 millions de francs). En novembre, l’antenne romaine de Finarte a organisé pour la première fois une vente à Naples. Celle-ci ayant attiré un public nombreux, l’expérience pourrait se renouveller une fois par an.
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Dorotheum et Finarte présentent leurs bilans
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°34 du 1 mars 1997, avec le titre suivant : Dorotheum et Finarte présentent leurs bilans