Armelle Malvoisin : Quel statut ont les voitures présidentielles ?
Claude Delagneau : Une voiture présidentielle est forcément exceptionnelle, on n’a jamais vu un président rouler en Renault 4 CV ! Elle bénéficie généralement d’équipements spéciaux, comme la séparation chauffeur, les vitres blindées et une rallonge pour davantage de place à l’arrière. Fiscalement, une voiture est considérée de collection (et donc exclue de l’assiette de l’ISF) lorsqu’elle a plus de 30 ans. La réglementation des douanes est plus souple, du moment qu’une voiture a été produite en très petit nombre d’exemplaires, qu’elle a un palmarès sportif ou qu’elle a appartenu à une personnalité, quelle qu’elle soit.
A.M. : Existe-t-il des faux en la matière ?
C.D. : Il existe des répliques, par exemple de la Lincoln Continental limousine cabriolet de JFK le jour de son assassinat (la vraie est conservée au Musée Henry Ford à Dearborn, aux États-Unis). Ce n’est pas un problème si c’est annoncé comme une réplique. En revanche, il existe de fausses voitures de présidents, comme celle de l’attentat du Petit-Clamart contre Charles de Gaulle en 1962. La voiture standard DS 19 du Président a essuyé plusieurs rafales d’armes automatiques. Plusieurs modèles troués de DS ont circulé...
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Claude Delagneau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°646 du 1 mai 2012, avec le titre suivant : Claude Delagneau