La Fiac illumine la scène parisienne

Une fois n’est pas coutume, une manifestation française parvient à entraîner de nombreux autres événements dans son orbite, témoignant en cela de son dynamisme et de son rayonnement. La Fondation Louis Vuitton, le Musée Picasso et d’autres ont ainsi calé leur (ré)ouverture sur la Fiac, alors que se déroulent plusieurs expositions d’envergure. La présence toujours plus importante de grandes galeries américaines qui attirent dans un cycle itératif vertueux un plus grand nombre de collectionneurs étrangers, par ailleurs de plus en plus choyés par les organisateurs de la Foire, annonce un haut niveau de transactions commerciales. On ne peut que se réjouir de cette réussite incontestable d’un « champion » français de dimension internationale, dont le pays a bien besoin pour sortir de l’ornière économique. Ce succès ne doit cependant pas faire oublier que, dans cette galaxie, il existe des planètes peu fertiles telles les foires « off », rappellant ici que les petites et moyennes galeries françaises sont à la peine toute l’année et depuis un moment.