“C’était en 1886. J’étais à Montevideo (Uruguay), où je suis né. Chez nous, des fois, on mangeait des sardines en conserve. […] Sur la boîte était représenté le phare de Dunkerque, avec de très longs rayons de lumière ; et des barques de pêcheurs qui allaient vers le phare. […] Pour ce motif, jamais je n’ai oublié Dunkerque (où je suis en ce moment – 30 juillet 1932) et tous mes tableaux ont pour point de départ ce souvenir”, écrivait Joaquín Torres-García dans son livre Notre boussole de navigateur dans la vie, peu avant de quitter la France où il s’était installé en 1926. Le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg (jusqu’au 8 septembre, tél. 03 88 23 31 31) rend hommage à l’artiste, à travers quelque 150 tableaux, sculptures, dessins, manuscrits, mais aussi des jouets en bois témoignant de ses idées éducatives. Parallèlement, le premier étage du musée accueille une installation de Claude Lévêque (jusqu’au 25 août) : City Strass, une cage métallique plaquée d’Inox réfléchissant et de grillage, jonchée de chaînes d’acier et baignée d’une lumière aveuglante pour mieux déstabiliser le visiteur. Les dessins de Silvia Bächli, réalisés de 1993 à aujourd’hui à partir de coupures de presse et de cartes postales, sont également exposés jusqu’au mois de septembre.
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Torres-García et Lévêque à Strasbourg
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°151 du 14 juin 2002, avec le titre suivant : Torres-GarcÁa et Lévêque à Strasbourg